Vous avez tendance à avoir le pied un peu lourd sur l’accélérateur ? Méfiez-vous, car en 2025, les voitures-radars vont se multiplier sur les routes françaises. Pas moins de 550 de ces véhicules banalisés sillonneront le territoire, dont 126 nouvelles unités déployées dans le sud du pays. Autant dire qu’il sera de plus en plus difficile d’échapper à leur vigilance !
Mais rassurez-vous, il existe quelques astuces pour repérer ces fameux véhicules. Certes, ils sont conçus pour se fondre dans la circulation, mais certains signes distinctifs peuvent les trahir. Voici comment les reconnaître.
Des modèles de voitures spécifiques
Première chose à savoir : les voitures-radars utilisent un nombre limité de modèles. Parmi les plus fréquents, on retrouve la Ford Mondeo, la Citroën Berlingo, les Peugeot 508 et 308, les Volkswagen Passat 7 et 8, la Seat Leon, la Skoda Octavia et la Volkswagen Golf. Toutes ces voitures roulent au diesel, car le système radar est trop gourmand en énergie pour les versions électriques.
Bien sûr, croiser une Peugeot 308 ne signifie pas forcément que vous avez affaire à une voiture-radar. Mais si vous remarquez plusieurs de ces modèles sur votre trajet, redoublez de vigilance !
Un équipement high-tech visible
Autre indice pour repérer une voiture-radar : son équipement spécifique. En observant attentivement l’intérieur du véhicule, vous pourrez distinguer un imposant boîtier noir fixé au milieu du tableau de bord. Il abrite un appareil photo et une tablette pour le conducteur.
À l’avant, deux petites caméras sont discrètement installées sur le pare-brise. Leur rôle ? Enregistrer les infractions, pardi ! Elles sont d’ailleurs équipées de LED, particulièrement visibles la nuit. (Un conseil : évitez de les éblouir avec vos pleins phares, ça risque de les énerver !)
La plaque d’immatriculation, un signe qui ne trompe pas
Dernier détail qui peut vous mettre la puce à l’oreille : la plaque d’immatriculation. Sur les voitures-radars, elle arbore une police d’écriture spécifique, plus étroite et arrondie que la normale. De plus, elle est fixée sur un support en plastique réfléchissant, particulièrement visible la nuit.
Alors, si vous repérez une plaque bizarre au milieu des phares, méfiance ! Mieux vaut lever le pied, on ne sait jamais…
Le fameux rectangle noir à l’arrière
Ultime signe distinctif, et non des moindres : le rectangle noir collé au centre de la lunette arrière. Impossible de le louper sur les voitures qui n’ont pas les vitres teintées ! Ce module abrite en réalité un dispositif infrarouge qui permet d’éclairer les panneaux routiers lorsque la luminosité est insuffisante.
Évidemment, ce détail n’est visible que si vous suivez la voiture-radar. Mais si vous la croisez, jetez quand même un coup d’œil à l’avant : vous pourriez apercevoir les fameuses caméras sur le pare-brise.
Roulez zen, c’est le secret !
Vous voilà parés pour repérer les voitures-radars en 2025. Mais n’oubliez pas l’essentiel : ces véhicules ne sont pas là pour vous piéger, mais pour assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Avec une marge de tolérance de 10 km/h pour les limitations inférieures à 100 km/h, ils ne flashent que les grands excès de vitesse.
Alors, plutôt que de jouer à cache-cache avec les radars, le plus simple est encore de respecter les limitations. C’est bon pour votre permis, et c’est bon pour vos nerfs ! Et puis, avouez que c’est quand même plus agréable de profiter du paysage plutôt que de guetter le moindre véhicule suspect, non ?