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Video : Le système Autopilot de Tesla montre ses limites face à un mur peint

Dans une démonstration récente, un Tesla Model Y a percuté un mur factice, ravivant le débat sur la fiabilité de la technologie de conduite autonome du constructeur américain. Cette expérience met en lumière les auxquels fait face la marque dans sa quête de l’autonomie complète.

Une approche différente de la conduite autonome

La conduite autonome représente l’avenir de l’automobile et mobilise d’énormes investissements de la part des constructeurs. Tesla a fait le choix de s’appuyer uniquement sur des caméras pour son système Autopilot, une stratégie qui diverge de celle adoptée par la majorité de ses concurrents.

Dans un test organisé par un ingénieur, un Model Y équipé de l’Autopilot n’a pas détecté un faux mur peint comme le prolongement de la route. Résultat? Le véhicule électrique s’est écrasé contre l’obstacle sans tenter de manœuvre d’évitement. (Une situation qui rappelle étrangement les dessins animés de notre enfance, n’est-ce pas?)

Caméras contre capteurs avancés

Alors que la plupart des fabricants misent sur une combinaison de technologies incluant , radars et caméras pour une détection plus précise de l’, Tesla persiste avec son système Tesla Vision basé exclusivement sur des caméras.

Cette décision, motivée par des raisons économiques, semble montrer ses limites. Le test a mis en parallèle les performances du Model Y avec celles d’un modifié intégrant la technologie LiDAR. Les deux véhicules ont été soumis à diverses situations pour évaluer leur capacité à détecter les obstacles.

Si le Model Y a correctement freiné face à un mannequin d’enfant dans plusieurs scénarios, ses performances se sont nettement dégradées dans des conditions de faible comme le ou la pluie intense.

La technologie mise à l’épreuve

L’expérience la plus parlante reste celle du mur factice. Pour ce test, l’ingénieur a peint une paroi simulant la continuité de la route. Le Lexus équipé de capteurs LiDAR a identifié la barrière comme un obstacle réel et s’est arrêté à temps. Le Model Y, lui, n’a vu qu’un chemin dégagé et s’est écrasé contre le mur.

Cet révèle la faiblesse majeure du système Tesla Vision : son manque de profondeur et de précision dans la détection des obstacles comparé aux capteurs LiDAR. Cette technologie, utilisée par des marques comme Volvo, et plusieurs , permet une reconnaissance bien plus fiable de l’environnement, même dans des conditions difficiles.

Un retour en arrière?

En 2021, Tesla a supprimé les radars de ses véhicules, plaçant toute sa confiance dans son système basé sur les caméras. Face aux critiques et problèmes rencontrés, l’entreprise a finalement réintroduit certains capteurs sur quelques .

La marque maintient tout de même son approche, argumentant que l’apprentissage automatique s’améliorera avec le temps. Mais les résultats de ce test renforcent l’idée que la conduite autonome Tesla n’est pas aussi fiable qu’annoncé.

Un long chemin vers l’autonomie complète

Malgré la promesse d’un robotaxi sans volant ni pédales pour 2026-2027, appelé Cybercar, les experts estiment que la société accuse un retard face aux fabricants chinois et européens dans la course à l’autonomie totale.

Actuellement, Tesla propose seulement une conduite autonome de niveau 2 sur l’échelle standard de cinq niveaux. Des entreprises comme Waymo ont déjà développé des systèmes de niveau 4 fonctionnant dans des environnements contrôlés.

La collision du Model Y contre le mur factice démontre les risques liés à une confiance exclusive dans les caméras. Dans une situation réelle, une erreur de détection pourrait avoir des conséquences graves.

Bien que le logiciel Tesla continue d’évoluer, les experts en intelligence artificielle et sécurité routière s’accordent à dire que les capteurs LiDAR restent, pour l’instant, la meilleure option pour garantir une conduite plus sûre et fiable. Qu’en pensez-vous? La vision par caméras pourra-t-elle un jour égaler la précision des systèmes LiDAR?

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