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Toyota révolutionne le marché avec sa batterie à état solide offrant 1200 km d’autonomie

Alors que la plupart des annoncent à grand bruit leurs avancées technologiques bien avant qu’elles ne soient finalisées, Toyota vient de dévoiler un projet mené dans le plus grand secret : une batterie à état solide pour capable d’offrir une autonomie de 1200 kilomètres avec un temps de de seulement 10 minutes.

Cette innovation représente une avancée majeure dans l’industrie automobile. Pour la première fois, un véhicule électrique pourrait parcourir la même distance qu’une voiture thermique avec un plein d’essence. Imaginez : fini les arrêts fréquents sur l’autoroute pour recharger durant les longs trajets en famille ! (On ne parle même pas du soulagement des parents qui n’auront plus à arracher leurs enfants aux rayons de confiseries des aires de repos toutes les deux heures.)

Qu’est-ce qu’une batterie à état solide ?

Une batterie à état solide stocke sa charge électrique dans un électrolyte solide, contrairement aux autres types de qui utilisent un électrolyte liquide ou en forme de pâte. Ces batteries sont déjà utilisées dans de petits dispositifs comme les stimulateurs cardiaques ou les puces RFID.

Leur principal atout ? Une densité énergétique très élevée comparée aux autres types de batteries. En termes simples, elles peuvent stocker plus d’électricité que d’autres batteries de même taille, ce qui les rend idéales pour les voitures électriques.

Jusqu’à présent, plusieurs obstacles freinaient leur développement à grande échelle : faibles performances par temps froid, affaiblissement rapide après plusieurs cycles de charge et décharge, coûts de production élevés… Des défis que Toyota semble avoir surmontés.

Un virage dans la stratégie de Toyota ?

Toyota s’est longtemps montré plus attaché aux voitures à hydrogène qu’aux véhicules électriques à batterie. La est devenue l’emblème de cette technologie, avec un design délibérément ordinaire proche de celui de la Camry, rendant son ravitaillement en hydrogène comme seule véritable difficulté à sa commercialisation.

Le constructeur japonais a même récemment annoncé une version hydrogène de sa berline de luxe Crown, réservée au japonais. On avait l’impression que Toyota menait une croisade solitaire pour un carburant disponible dans seulement quelques villes dans le monde.

Mais cette percée dans le domaine des batteries suggère une approche plus équilibrée. À l’image d’autres constructeurs, Toyota semble maintenant développer à la fois des véhicules à batterie et à hydrogène pour l’ère post-.

Un passé électrique plutôt discret

L’apparente réticence de Toyota à introduire un véhicule électrique à batterie dans sa gamme actuelle s’explique peut-être par l’échec de sa tentative précédente. Le RAV4 électrique, commercialisé entre 2012 et 2014, n’offrait qu’une autonomie de 166 kilomètres – à peu près la distance qu’une voiture à essence peut parcourir avec un réservoir presque vide.

Après cette expérience peu concluante, Toyota semblait avoir abandonné les véhicules électriques à batterie jusqu’en 2022, avec l’introduction du bZ4x. Ce modèle, au nom plutôt curieux, présente une autonomie d’environ 400 kilomètres selon la finition, ce qui le place au niveau de la plupart des véhicules électriques actuels.

Vu cette approche plutôt tiède des véhicules électriques, personne ne s’attendait à ce que Toyota annonce avoir résolu le problème d’.

Fidèle à sa prudence légendaire

Fidèle à sa réputation, Toyota ne se précipite pas pour mettre sur le marché un véhicule entièrement électrique avec cette nouvelle batterie. Les premiers véhicules équipés devraient être des hybrides plutôt que des modèles tout électriques.

Le constructeur annonce une commercialisation pour 2027 ou 2028. Cette approche progressive pourrait s’avérer judicieuse. Intégrer d’abord cette batterie dans des véhicules hybrides avant d’en faire l’unique source d’énergie offre une marge de . Si la batterie ne résiste pas aussi bien que prévu à l’usage quotidien, le moteur thermique assurera tout de même une autonomie supérieure à celle du RAV4 électrique de 2012.

L’innovation au service du quotidien

Alors que d’autres constructeurs réservent souvent leurs motorisations les plus innovantes à des modèles d’exception ou des coupés sportifs, Toyota a toujours mis ses avancées technologiques au service de véhicules pratiques.

C’est l’entreprise qui a fait découvrir au monde les véhicules hybrides avec la Prius, une voiture résolument ordinaire malgré sa motorisation révolutionnaire à l’époque. Toyota a même produit ce qui pourrait être le seul monospace à moteur central au monde, qui nécessitait de déloger le siège avant et d’ouvrir une trappe dans le plancher pour effectuer une vidange.

Un bouleversement du marché électrique en vue ?

Les promesses de Toyota concernant cette batterie semblent presque trop belles pour être vraies. Même Tesla, le leader actuel des véhicules électriques, n’a pas réussi à produire un modèle offrant la même autonomie qu’une voiture équipée d’un moteur quatre cylindres avec un réservoir plein.

La perspective d’un temps de recharge de dix minutes est tout aussi étonnante qu’un véhicule électrique capable de rouler de Paris à Nice sans recharge intermédiaire. Si Toyota tient ses promesses, l’entreprise pourrait bien s’imposer face à tous les autres acteurs qui se disputent actuellement le marché des véhicules électriques.

Avec cette batterie à état solide, Toyota fait preuve d’une vision à long terme qui pourrait transformer radicalement notre façon de percevoir les véhicules électriques. Les longs trajets sans stress de l’autonomie pourraient bientôt devenir une réalité. Avez-vous déjà imaginé traverser la France sans vous soucier de la prochaine borne de recharge ?

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