Ce que vous devez retenir
- Le champion suisse Roger Federer a eu l’honneur de donner le coup d’envoi de la mythique course d’endurance ce samedi après-midi.
- Mais quand on lui a demandé s’il envisageait de troquer sa raquette contre un volant, sa réponse a été sans appel.
- Le circuit de La Sarthe a accueilli cette édition avec pas moins de 21 prototypes Hypercar en lice pour la victoire absolue.
Le champion suisse Roger Federer a eu l’honneur de donner le coup d’envoi de la mythique course d’endurance ce samedi après-midi. Mais quand on lui a demandé s’il envisageait de troquer sa raquette contre un volant, sa réponse a été sans appel.
Un banderazo prestigieux sur le circuit de La Sarthe
À 16 heures précises, l’ancien numéro un mondial a prononcé la phrase légendaire : « Pilotes, allumez vos moteurs ». Un moment protocolaire qui marque le début de l’une des épreuves les plus exigeantes du sport automobile mondial. Le circuit de La Sarthe a accueilli cette édition avec pas moins de 21 prototypes Hypercar en lice pour la victoire absolue.
La présence de Federer n’était pas un hasard. Retiré depuis 2022, le Suisse reste une personnalité mondiale d’une stature remarquable. Son statut d’ambassadeur Rolex, l’un des partenaires majeurs de l’événement, explique en partie ce choix. Avant lui, d’autres célébrités avaient eu cet honneur, créant une tradition qui mélange sport et spectacle.
Plus de 300 000 spectateurs pour un spectacle grandiose
Cette édition rassemble les plus grands constructeurs automobiles : Ferrari, BMW, Toyota, Peugeot, Porsche, Alpine, Cadillac et Aston Martin. Une concentration de technologie et de performance qui fait rêver les passionnés du monde entier. Plus de 300 000 amateurs se sont déplacés pour assister à cette course légendaire.
« C’est vraiment émouvant d’être ici et de pouvoir profiter de cette atmosphère », a confié le gagnant de 20 tournois du Grand Chelem. « Cela a été très émotionnel, et aussi épuisant. C’est un honneur de voir les pilotes et les fans passionnés de ce sport. »
Federer écarte définitivement la compétition automobile
Beaucoup d’athlètes de haut niveau se sont tournés vers l’automobile après leur retraite sportive. Des skieurs aux cyclistes, en passant par certains footballeurs, nombreux sont ceux qui ont tenté l’aventure des 24 Heures du Mans. Alors, pourquoi pas Federer ?
La question lui a été posée directement. Sa réponse a coupé court à toute spéculation : « J’ai beaucoup trop peur de la vitesse ». Le Suisse de 43 ans n’a pas mâché ses mots. « J’aime conduire, mais à ce niveau, c’est quelque chose de totalement différent. Je respecte énormément les pilotes pour cela. Je ne me vois pas commencer à piloter de cette manière, je conduis seulement pour le plaisir. »
Une passion automobile bien présente malgré tout
Même s’il refuse la compétition, Federer entretient une relation particulière avec l’automobile. Ambassadeur Mercedes depuis plusieurs années, sa collection personnelle témoigne de son goût pour les belles mécaniques. On y trouve des modèles comme la Mercedes-Benz CLS 450 4MATIC Coupé, l’électrique EQS, ou encore la sportive AMG GLE 63S Coupé.
D’ailleurs, c’est au volant d’une Mercedes qu’il a fait son apparition sur la ligne droite des Hunaudières. Un clin d’œil à son partenariat avec la marque à l’étoile (qui, soit dit en passant, lui a probablement coûté quelques millions d’euros au fil des années).
Un habitué des paddocks de Formule 1
Si Federer ne veut pas courir, il aime regarder. Depuis 2016, on l’a vu régulièrement dans les paddocks de Formule 1. Du Grand Prix d’Abu Dhabi à celui de Miami, en passant par l’Espagne, le champion suisse apprécie ces moments privilégiés avec les équipes.
Au Mans, il a eu l’occasion de saluer d’autres légendes comme Valentino Rossi, qui tentait sa chance dans cette discipline après sa retraite motocycliste. Ces rencontres entre champions de différents sports créent toujours une atmosphère particulière.
La course d’endurance mantaise continue d’attirer les personnalités du sport mondial. Mais visiblement, toutes ne sont pas prêtes à échanger leur zone de confort contre l’adrénaline des voitures de course. Federer préfère garder les pieds sur terre… ou plutôt les mains sur le volant de sa berline, à allure raisonnable.