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Pourquoi Xiaomi inquiète Tesla et BMW avec ses nouveaux recrutements en Allemagne

Le géant chinois de la technologie Xiaomi élère sa progression dans l’industrie automobile avec une ambitieuse. Après le succès fulgurant de sa SU7 en Chine, la marque étend désormais son influence en Europe en établissant un centre de Recherche et Développement à Munich, fief historique de BMW.

Pour mener à bien ce projet d’envergure, Xiaomi n’hésite pas à recruter directement chez ses concurrents. D’après plusieurs sources et informations disponibles sur LinkedIn, au moins cinq cadres supérieurs issus de l’industrie automobile, dont plusieurs de chez BMW, ont rejoint l’équipe du nouveau centre munichois.

Des recrutements stratégiques de haut niveau

Parmi les recrues phares figure Rudolf Dittrich, embauché l’année dernière pour diriger le centre de recherche. Ce vétéran cumule plus de 15 ans d’expérience dans l’automobile, ayant même collaboré avec des écuries de Formule 1 comme Sauber et – un parcours qui témoigne de l’ambition technique de Xiaomi.

Dusan Sarac, ancien responsable chez BMW (qui a également œuvré chez Rolls-Royce), a intégré le centre européen ce mois-ci. Jannis Hellwig complète cette équipe de choc en tant qu’ingénieur senior spécialisé dans le développement des performances et l’intégration.

La campagne de recrutement est loin d’être terminée. La firme chinoise recherche activement des designers automobiles senior, des spécialistes de l’extérieur des véhicules et des ingénieurs en dynamique automobile. (Une vraie razzia dans les talents européens, si vous voulez mon !)

Un centre européen encore mystérieux

Les détails concernant ce nouveau centre restent flous. Bien que la localisation à Munich semble acquise, Xiaomi n’a pas encore communiqué sur l’emplacement exact des installations, le montant des investissements prévus ou la date d’ouverture.

Cette discrétion contraste avec la fulgurance de la progression de Xiaomi dans l’automobile. En à peine deux ans, la marque est passée du statut de simple annonce à celui de constructeur ayant écoulé 200 000 exemplaires de son modèle SU7. Un chiffre remarquable pour un acteur si récent sur ce .

Une internationalisation progressive

Lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone, William Lu, président de Xiaomi, a levé un coin du voile sur les plans internationaux de la marque : « Je ne peux pas partager trop de détails, mais je suis ravi d’annoncer à nos utilisateurs du monde entier que Xiaomi lancera des véhicules électriques sur les marchés mondiaux dans les prochaines années. »

L’année 2027 est évoquée comme possible date d’arrivée sur les marchés internationaux, avec une priorité probable pour l’Europe. Le prix de vente du SU7 en n’a pas encore été révélé, mais on peut s’attendre à un positionnement compétitif autour de 40 000 euros.

Une gamme en pleine expansion

Au-delà du SU7 et de sa version Ultra, Xiaomi prépare le lancement du YU7, un modèle qui vise directement le Tesla Model Y, la plus vendue au monde ces deux dernières années.

Les atouts de Xiaomi? Des prix très compétitifs et une approche technologique innovante. Le SU7 Ultra propose des performances comparables à celles de concurrents bien plus onéreux. La marque mise sur son expertise en électronique et sur une intégration poussée entre ses smartphones et ses véhicules.

L’implantation d’un centre R&D européen souligne la volonté de Xiaomi d’adapter ses véhicules aux goûts et aux normes du Vieux Continent. Reste à voir si le succès chinois se reproduira sur nos , mais les moyens déployés et les talents recrutés laissent présager une arrivée remarquée.

Avez-vous hâte de voir ces nouveaux chinois sur nos routes? La concurrence s’intensifie et c’est le consommateur qui pourrait bien en sortir gagnant.

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