Le pilote australien de McLaren a dévoilé sa méthode pour gérer la pression du championnat du monde de F1 2025, tout en revenant sur la force mentale nécessaire pour surmonter sa déception lors du Grand Prix d’Australie en début de saison.
Après sa victoire éclatante au Grand Prix de Bahreïn le week-end dernier, Oscar Piastri n’est plus qu’à trois points de son coéquipier Lando Norris au classement des pilotes. Cette performance remarquable vient renforcer sa position dans la course au titre mondial.
Un rebond impressionnant après Melbourne
Suite à sa sortie de piste dans les conditions difficiles de la course inaugurale en Australie, Piastri a fait preuve d’une régularité exemplaire. Son succès à Bahreïn s’ajoute à sa victoire déjà acquise en Chine, démontrant sa capacité à se relever après un revers.
Interrogé sur sa résilience mentale après l’épisode australien, le pilote de 24 ans a confié : « Je pense que c’est effectivement l’une de mes forces. C’est probablement l’une de mes quelques qualités distinctives, et c’est quelque chose que j’ai identifié moi-même et sur lequel j’ai travaillé. »
« Même après Melbourne, les jours qui ont suivi ont été douloureux, mais le fait d’avoir réalisé un week-end si solide lors des essais libres et des qualifications, et d’avoir montré un bon rythme en course, a été plus encourageant que décevant », a-t-il ajouté.
« J’ai l’impression que toute la saison se déroule bien et j’essaie simplement de tirer le maximum de ce que nous savons être une voiture rapide. Ces premières courses ont été passionnantes et j’espère qu’il y en aura d’autres à venir. »
Face à la bataille interne chez McLaren
Avec une McLaren qui semble dominer le plateau en ce début de saison, Piastri et Norris doivent faire face à des questions sur leur approche d’une éventuelle bataille pour le titre mondial entre coéquipiers.
Écartant toute idée de modifier sa façon de courir malgré son potentiel de champion, Piastri a précisé : « Je pense qu’il est vraiment très tôt. Il nous reste encore 20 courses à disputer. Je ne me fais aucune illusion sur le fait que je tente de me battre pour un championnat, mais je le savais avant même le début de la saison. »
L’attaque comme meilleure défense
« Pour moi, la meilleure façon d’y parvenir, surtout à ce stade précoce de l’année, c’est simplement de faire le meilleur travail possible chaque week-end et de marquer le maximum de points, puis de voir où l’on se situe vers la fin de l’année », a expliqué l’Australien.
« Mais la meilleure défense d’un championnat, c’est l’attaque. Pour moi en ce moment, essayer de gagner des courses et de décrocher des pole positions sera la meilleure aide pour mon championnat. »
(Voilà qui rappelle la philosophie des grands champions comme Senna ou Schumacher, qui ont toujours privilégié l’attaque à la simple gestion de points…)
« Je vais continuer à faire ça, mais c’est aussi la façon la plus amusante de courir, en essayant de gagner la course », a-t-il conclu.
Des progrès fulgurants pour le jeune pilote
À seulement 24 ans et pour sa deuxième saison en Formule 1, Oscar Piastri impressionne par sa maturité et sa vitesse pure. Face à un coéquipier aussi talentueux que Lando Norris, l’Australien ne se laisse pas intimider et prouve course après course qu’il a l’étoffe d’un futur champion.
Sa victoire dominante à Bahreïn, où il a maîtrisé tous les aspects de la course avec une aisance déconcertante, démontre que sa courbe d’apprentissage est fulgurante. Avez-vous remarqué comme il gère désormais les pneus sur la longueur d’un relais, lui qui avait parfois du mal dans ce domaine l’an dernier?
Les monoplaces 2025 de McLaren semblent actuellement les plus rapides du plateau, mais c’est aussi la façon dont Piastri exploite ce potentiel aérodynamique qui fait la différence. Sa conduite fluide et son aptitude à trouver la limite sans la dépasser font de lui un adversaire redoutable.
Alors que la saison 2025 s’annonce comme l’une des plus disputées de ces dernières années, le duel entre les pilotes McLaren pourrait bien être l’une des trames narratives les plus captivantes. Et si Oscar Piastri devenait le premier champion du monde australien depuis Alan Jones en 1980? La route est encore longue avec 20 Grands Prix à disputer, mais le talent et la détermination sont bien présents.