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Norris s’impose enfin à Monaco : une stratégie payante sur la Principauté

Ce que vous devez retenir

  • Il a rapidement creusé un écart de deux secondes sur Leclerc, tandis que Piastri semblait en difficulté, perdant du terrain sur son coéquipier de manière constante.
  • Le vingtième tour a marqué l’entrée en scène de Norris, qui a chaussé les durs comme prévu.
  • Une risquée qui lui a permis de mener temporairement la course, mais ses pneumatiques usés l’ont finalement contraint à s’arrêter pour conserver sa quatrième place face à la pression de Hamilton.

Le Grand de Monaco a tenu ses promesses cette année avec une course qui s’est jouée avant tout sur la stratégie pneumatiques. a décroché sa sixième victoire en carrière et sa première sur le mythique circuit monégasque, réduisant l’écart au à seulement trois points.

Un départ sans surprise mais une course tactique

Comme souvent à Monaco, le suspense ne venait pas de la première ligne droite. Norris, parti en pole position, a conservé son avantage initial. Mais c’est sur le choix des pneumatiques que tout s’est joué dès le départ. Une répartition intéressante s’est dessinée : Tsunoda avait opté pour les gommes tendres, onze pilotes (dont Norris, Leclerc et Piastri) roulaient en medium, tandis que huit autres, incluant , Alonso et Hamilton, avaient misé sur les dures.

Cette diversité stratégique promettait déjà du spectacle, même si les dépassements restent rares sur ce tracé sinueux de 3,3 kilomètres.

Les premiers incidents et leurs conséquences

Le premier coup de théâtre est arrivé avant même la fin du premier tour. Bortoleto s’est retrouvé dans les barrières avant l’entrée du tunnel en tentant de dépasser Antonelli. Son retour immédiat sur la piste a déclenché la procédure de voiture de sécurité virtuelle pendant trois tours.

Cette situation a permis à quatre pilotes de profiter d’une fenêtre stratégique inattendue pour effectuer leur premier arrêt obligatoire. Tsunoda, Gasly, Bearman et évidemment Bortoleto (qui devait aussi changer son aileron) se sont retrouvés en fond de classement après cette manœuvre.

Norris creuse l’écart

Pendant ce temps, le a intelligemment géré son avance. Il a rapidement creusé un écart de deux secondes sur Leclerc, tandis que Piastri semblait en difficulté, perdant du terrain sur son coéquipier de manière constante.

Au neuvième tour, un nouvel incident a pimenté la course : Gasly a percuté Tsunoda, mettant fin prématurément à sa journée. Heureusement, les débris ont pu être évacués sous régime de drapeaux jaunes sans intervention plus lourde.

La bataille des stratégies bat son plein

C’est à partir du quinzième tour que les stratégies pneumatiques ont vraiment pris forme. Hadjar a ouvert le bal en chaussant des gommes tendres, profitant d’un créneau libre pour ressortir huitième. Une belle opération qui lui a permis de devancer Alonso et Ocon, entrés au tour suivant.

Hamilton a ensuite montré toute son expérience : après deux tours extrêmement rapides, il a effectué son arrêt au dix-neuvième tour en gardant les gommes dures. Une stratégie audacieuse qui l’a replacé cinquième, juste devant Hadjar.

McLaren et Ferrari répondent présent

Le vingtième tour a marqué l’entrée en scène de Norris, qui a chaussé les pneumatiques durs comme prévu. Piastri l’a imité un tour plus tard. La n’est pas restée inactive : Leclerc a effectué un arrêt remarquable au vingt-deuxième tour, ressortant entre les deux McLaren grâce à une intervention technique parfaite de ses mécaniciens.

Pendant ce temps, Racing Bulls jouait un jeu subtil avec Lawson qui ralentissait volontairement le peloton, permettant à Hadjar de réaliser un double arrêt stratégique efficace.

Verstappen résiste mais finit par céder

Le champion du monde en titre a tenté de prolonger son premier relais jusqu’au vingt-neuvième tour. Une stratégie risquée qui lui a permis de mener temporairement la course, mais ses pneumatiques usés l’ont finalement contraint à s’arrêter pour conserver sa quatrième place face à la pression de Hamilton.

À ce moment-là, Norris avait repris les commandes avec six secondes d’avance sur Leclerc. Un écart confortable qui fluctuait selon les phases de doublage, mais que le Britannique gérait avec intelligence.

La fin de course sous tension

L’abandon d’Alonso pour problème au trente-huitième tour n’a heureusement pas perturbé la hiérarchie. Leclerc tentait bien de grignoter du temps sur Norris, mais sans succès réel.

Le final a été marqué par les seconds arrêts obligatoires : Piastri au quarante-neuvième tour, suivi de Leclerc puis Norris, sans modification du podium provisoire. Plus loin, Russell s’est fait remarquer en coupant une chicane pour doubler Albon, s’attirant logiquement une pénalité avec passage obligé par les stands.

Une victoire méritée pour Norris

Verstappen a repoussé son dernier arrêt au maximum, mais cela n’a pas suffi à troubler la sérénité de Norris. Le pilote McLaren a parfaitement maîtrisé sa course pour s’offrir sa première victoire à Monaco, réduisant son retard au championnat pilotes à trois petits points.

Leclerc et Piastri ont complété le podium, suivis de Verstappen en quatrième position. Hamilton, Hadjar, Ocon, Lawson, Albon et Sainz se sont partagé les points restants dans une course qui aura démontré une fois de plus que Monaco récompense avant tout la stratégie et la gestion de course plutôt que la vitesse pure.

Cette victoire redonne des couleurs au championnat et promet une suite de saison passionnante (surtout avec l’approche de l’été européen). Norris a prouvé qu’il pouvait gagner sur tous les types de circuits, même les plus techniques.

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