Ce que vous devez retenir
- Le premier quadrimestre 2024 avait démarré sur les chapeaux de roues avec une hausse de 14%, avant de connaître un ralentissement sur les mois suivants.
- Le segment premium en progressionBMW réalise une performance remarquable en se hissant à la 6ème place du classement général avec 6 757 ventes, établissant un record historique pour une marque premium sur le marché français.
- Le segment B reste le plus dynamique du marché, illustrant la préférence des Français pour les véhicules compacts et polyvalents.
L’année 2024 s’achève sur une note positive pour le marché automobile français, poursuivant ainsi la dynamique de reprise observée depuis la période post-Covid. Les immatriculations de véhicules neufs ont atteint 137 101 unités, soit une progression de 1,9% par rapport à 2023.
Une reprise progressive mais constante
Après une année 2020 marquée par un effondrement des ventes (81 000 unités), le marché français a progressivement retrouvé des couleurs. Le premier quadrimestre 2024 avait démarré sur les chapeaux de roues avec une hausse de 14%, avant de connaître un ralentissement sur les mois suivants. Les prix élevés des véhicules neufs et un tassement des ventes aux entreprises ont pesé sur la dynamique du marché.
Toyota confirme sa domination
Toyota réalise une performance historique avec une part de marché de 17,1% (23 521 véhicules), distançant largement ses poursuivants. La bataille pour la seconde place a été particulièrement intense entre Suzuki (10 636 unités) et Peugeot (10 381 unités), tournant finalement à l’avantage du constructeur japonais.
Les modèles stars de l’année
Le Toyota Yaris Cross s’impose comme le véhicule le plus vendu de l’année avec 8 181 immatriculations, représentant 6% du marché. La Toyota Yaris classique se place en deuxième position (6 832 unités), suivie par le Peugeot 2008 (4 984 unités).
Le segment premium en progression
BMW réalise une performance remarquable en se hissant à la 6ème place du classement général avec 6 757 ventes, établissant un record historique pour une marque premium sur le marché français. Le succès du X1 a largement contribué à ce résultat.
Les tendances émergentes
L’électrification continue sa progression, avec une part croissante de véhicules hybrides et électriques dans les ventes. Les SUV urbains, à l’image du Yaris Cross, confirment leur popularité auprès des consommateurs français. (Un phénomène qui ne semble pas près de s’essouffler, malgré les débats sur leur pertinence environnementale).
Le segment B reste le plus dynamique du marché, illustrant la préférence des Français pour les véhicules compacts et polyvalents. Les constructeurs adaptent leurs gammes en conséquence, multipliant les déclinaisons et les motorisations alternatives.
Perspectives pour 2025
Le lancement de la nouvelle génération du Citroën C3 laisse présager un bouleversement dans le segment des citadines. Les analystes anticipent une intensification de la concurrence, notamment sur le segment des véhicules électriques abordables.
Les défis restent nombreux pour 2025 : l’inflation persistante, l’évolution des normes environnementales et la transformation des habitudes de mobilité continueront d’influencer le marché automobile français.
Je trouve que le marché automobile français s’est bien redressé après la pandémie.
Cette analyse montre clairement la résilience du marché automobile français malgré les défis persistants.