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Les robots humanoides révolutionnent la production automobile chez Mercedes

La révolution robotique franchit une nouvelle étape dans l’industrie automobile. La marque à l’étoile vient de déployer des robots humanoides dans son usine berlinoise, marquant un tournant dans l’automatisation des chaînes de montage.

La production automobile repose depuis longtemps sur les chaînes d’assemblage. Si les robots industriels classiques font partie du paysage depuis des décennies, l’arrivée des robots humanoides marque une vraie rupture technologique.

Apollo, le nouveau « collègue » des ouvriers de Mercedes

La firme de a pris de l’avance sur ses concurrents en intégrant des robots Apollo dans son usine de Berlin-Marienfelde. Ces assistants mécaniques, développés par la société américaine (issue du Laboratoire de Robotique de l’Université du Texas), sont le fruit d’un investissement de plusieurs millions d’euros réalisé par le constructeur allemand.

En phase de test, ces robots s’occupent actuellement de tâches répétitives liées à la logistique interne :

  • Vérification initiale de la qualité des pièces
  • Transport de composants entre différents points de la chaîne

Les techniciens humains restent chargés des opérations d’assemblage et d’installation des composants dans les . Du moins pour l’instant…

Des caractéristiques techniques impressionnantes

Apollo ne passe pas inaperçu sur la chaîne de montage avec ses 1,72 mètres pour 72,5 kilos. Ce robot peut porter des charges allant jusqu’à 25 kilos et travailler pendant quatre heures consécutives avant de devoir se recharger. (Et il trouve tout seul sa station de quand sa faiblit – pas mal pour un robot!)

Sa structure modulaire lui permet d’adapter sa forme selon les besoins : version complète avec jambes ou simple buste selon les tâches à réaliser.

Une tendance qui s’étend dans l’industrie

Mercedes n’est pas le pionnier absolu dans ce domaine. Le constructeur chinois Dongfeng utilise depuis un an le robot Walker S (1,70 mètres) pour des missions d’inspection et de test des pièces mobiles.

Tesla a aussi rejoint la course avec son Optimus de 1,73 mètres et 56 kilos. Ce robot peut jusqu’à 20 kilos et se déplacer à une de 8 km/h.

Quel avenir pour les travailleurs humains?

Cette robotisation soulève des questions légitimes sur l’avenir de la main-d’œuvre dans les usines automobiles. Les employés de Mercedes ont paradoxalement contribué à former ces robots via des technologies de réalité augmentée, les rendant progressivement autonomes jusqu’à ne plus nécessiter de supervision humaine.

Joerg Burzer, membre du Conseil d’Administration de Mercedes-Benz, a déclaré : « Je souhaite voir ces robots dans des domaines où il y a pénurie de main-d’œuvre, d’abord pour les tâches répétitives puis pour les missions dangereuses. Le coût sera déterminant… quand les prix atteindront quelques dizaines de milliers d’euros, ce qui est tout à fait possible, cela deviendra très intéressant. »

L’inquiétude des salariés semble justifiée face à ces remplaçants artificiels qui, contrairement aux humains, ne connaissent pas la fatigue. Avec une rotation bien organisée des recharges, ces robots peuvent assurer une production quasi continue.

Le facteur coût, dernier frein à l’adoption massive

Le prix reste actuellement le principal obstacle : chaque Apollo coûte environ 46 000 euros, limitant leur déploiement massif. Mais pour combien de temps?

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait une usine automobile entièrement automatisée? La réponse se dessine peu à peu sous nos yeux avec ces .

Cette nouvelle génération de robots marque l’aube d’une profonde de l’industrie automobile, équilibrant technologique et défis sociaux pour l’emploi.

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