Le marché des plaques d’immatriculation rares atteint des sommets vertigineux. Une tendance qui révèle une facette surprenante du luxe automobile, où certains collectionneurs fortunés n’hésitent pas à débourser des sommes astronomiques pour obtenir ces précieux morceaux de métal.
Le phénomène des plaques d’exception
Les enchères de plaques d’immatriculation sont devenues de véritables événements mondains, particulièrement dans les pays du Golfe. Ces ventes spectaculaires attirent une élite internationale prête à investir des fortunes pour s’offrir une combinaison unique de chiffres ou de lettres. (Un peu comme si on achetait un NFT, mais en version automobile…)
Le top 10 des plaques les plus onéreuses
Voici un panorama des transactions les plus remarquables, toutes vérifiées et documentées :
La plaque P7 de Dubaï détient le record absolu avec 13,65 millions d’euros, une vente qui lui a valu une place dans le livre Guinness des records en 2023.
La plaque 5-1 d’Abu Dhabi s’est vendue pour 13,19 millions d’euros. Son acquéreur, un riche entrepreneur, a simplement déclaré l’avoir achetée « parce qu’elle est la meilleure ».
La plaque AA-9 de Dubaï a trouvé preneur pour 9,1 millions d’euros en 2021, une transaction qui illustre la passion des collectionneurs pour les séquences simples.
La D-5 de Dubaï, acquise pour 8,73 millions d’euros, orne désormais une Rolls-Royce Phantom bleu marine – une des huit Rolls possédées par son propriétaire.
Les plaques AA-8 (8,64 millions €), 5-5 (6,24 millions €), 2-2 (5,73 millions €), et 0-9 (5,18 millions €) complètent ce tableau des transactions les plus spectaculaires.
Un marché parallèle encore plus exclusif
Des rumeurs persistantes évoquent des transactions encore plus importantes réalisées en privé. La plaque « F1 » au Royaume-Uni et « New York » aux États-Unis auraient chacune atteint les 18,2 millions d’euros. La plaque « MM » de Californie aurait même frôlé les 22,1 millions d’euros – des montants qui donnent le vertige!
Une dimension philanthropique
Ces ventes ne sont pas toujours de simples manifestations d’opulence. Certaines enchères, notamment à Dubaï et Abu Dhabi, reversent leurs bénéfices à des causes caritatives. La vente de la plaque 2-2 a ainsi financé une campagne alimentaire d’envergure.
Ce marché particulier reflète une réalité fascinante : une plaque d’immatriculation peut valoir plus cher que la voiture la plus luxueuse du monde. Un paradoxe qui nous rappelle que la valeur des objets dépend avant tout de ce que les collectionneurs sont prêts à investir pour les posséder.