La Formule 1 connaît une vague de spéculations sans précédent concernant l’avenir du pilote mexicain Sergio Pérez et l’arrivée prochaine de l’équipe Cadillac sur la grille. Après quatre saisons mouvementées avec Red Bull, le pilote de 35 ans a quitté l’écurie autrichienne fin 2024, laissant sa place à Liam Lawson. Depuis, une question brûlante agite le paddock : où atterrira le Mexicain pour 2026 ?
Cadillac prend son temps pour le recrutement
Contrairement aux rumeurs persistantes, Sergio Pérez n’a signé avec aucune équipe jusqu’à présent. Le directeur général de TWG Motorsports, structure qui chapeaute le projet Cadillac, a été clair : « Nous n’sommes pas pressés pour choisir nos pilotes ». Cette approche méthodique contraste avec la frenésie médiatique qui entoure l’ancien pilote Red Bull.
La stratégie de l’équipe américaine s’articule autour de trois axes majeurs : l’expérience, la performance et les retours techniques. Avec seulement neuf mois avant les premiers essais hivernaux, chaque décision est pesée au gramme près (ou devrait-on dire au kilogramme ?). Graeme Lowdon, directeur d’équipe, a confirmé une shortlist de sept à huit candidats sérieux.
Un projet à 500 millions de dollars en pleine accélération
L’aventure Cadillac en F1 n’est pas une simple lubie. Avec le soutien de General Motors, le projet prend forme à une vitesse vertigineuse. À Silverstone, une horloge géante égrène les jours qui les séparent de leur première course. L’équipe compte déjà 350 employés et vise 550 d’ici la fin de l’année. Un pari fou pour la marque américaine, mais pas si risqué quand on sait que GM a plus d’un siècle d’expérience en sport automobile.
L’écurie disposera des moteurs Ferrari pour ses trois premières saisons, avant d’introduire son propre bloc en 2029. Cette transition progressive permettra à Cadillac de développer son expertise tout en restant compétitive dès son arrivée en 2026.
Pérez : une seconde chance à saisir ?
Sergio Pérez profite actuellement d’un mode de vie qu’il n’avait plus connu depuis ses 14 ans. Entre matchs de foot, concerts et moments en famille à Disneyland, le pilote savoure cette bouffée d’air frais. Mais son esprit de compétition n’est jamais bien loin. Il attend patiemment que le marché des transferts se décante, sachant qu’un bouleversement comme le départ de Max Verstappen de Red Bull pourrait créer un effet domino.
Mario Andretti, conseiller de l’équipe, a déjà confirmé l’intérêt de Cadillac pour le Mexicain. Après 13 saisons en F1, Pérez reste un candidat de choix grâce à son expérience et ses performances passées. Mais il l’a dit clairement : pas question de revenir pour finir dans le ventre mou du peloton.
Le défi américain : performance avant nationalité
Si Cadillac souhaite intégrer un pilote américain, l’équipe reste ferme sur un point : la compétence prime sur le passeport. « Ce n’est pas un gadget marketing », insiste la direction. Avec 23 courses par saison et des standards F1 exigeants, aucune concession ne sera faite sur le niveau requis.
L’arrivée de Cadillac en 2026 marque un tournant pour la F1, avec désormais 11 équipes sur la grille pour la première fois depuis 2016. Entre ambition américaine et expertise européenne, entre héritage et innovation, le projet incarne l’évolution d’un sport qui sait se réinventer.
Reste à savoir si Sergio Pérez sera de cette aventure. Une chose est sûre : le Mexicain garde toutes ses options ouvertes, prêt à saisir l’opportunité qui lui permettra de briller à nouveau sur les circuits du monde entier.