Un ancien directeur d’écurie de Formule 1 ne cache pas sa frustration face aux défaillances répétées de son SUV de luxe. Une situation qui met en lumière les problèmes de fiabilité récurrents de la marque britannique, malgré des prix atteignant plusieurs centaines de milliers d’euros.
Un homme d’affaires au parcours impressionnant
Né en Italie en 1950, ce magnat des affaires a bâti sa fortune dans les années 70 aux côtés de Luciano Benetton, fondateur de la célèbre marque de vêtements. C’est à la fin des années 80 qu’il fait son entrée dans l’univers prestigieux de la Formule 1, grâce à son association avec Benetton.
Son parcours dans la compétition automobile est marqué par plusieurs étapes clés. Il acquiert d’abord l’équipe Ligier pour avoir accès aux moteurs Renault, avant d’acheter l’écurie Minardi. Sa carrière atteint son apogée lorsqu’il devient directeur général de l’équipe Renault après le rachat de Benetton en 2000. Il y reste jusqu’en 2009, période durant laquelle il contribue aux deux titres mondiaux remportés avec un pilote espagnol de renom.
Un SUV de luxe source de désillusions
Avec une fortune considérable, cet amateur de belles voitures peut s’offrir pratiquement n’importe quel véhicule sur le marché. Dans sa collection figurent des voitures de sport et des SUV haut de gamme valant plusieurs centaines de milliers d’euros. C’est son expérience avec un Range Rover Sport qui l’a récemment mis hors de lui.
L’homme d’affaires a choisi ce modèle emblématique équipé d’un moteur V8 suralimenté de 5,0 litres. Le Range Rover Sport est réputé pour son luxe et ses performances — du moins sur le papier. La réalité s’est avérée bien différente.
Une colère exprimée sur les réseaux sociaux
Sa frustration a atteint un tel niveau qu’il a décidé de partager son expérience dans une vidéo publiée sur son compte Instagram. « Je veux vous raconter ce qui m’est arrivé », explique-t-il au début de son témoignage. « En tant que propriétaire d’un Range Rover, je suis furieux. »
Il raconte avoir possédé un premier Range Rover Sport qu’il a remplacé en 2024 par un nouveau modèle affichant 14 000 kilomètres. Ce qui l’a mis hors de lui, ce sont les visites répétées au garage pour des réparations sur un défaut récurrent que les mécaniciens n’arrivaient pas à résoudre.
Des factures astronomiques pour un service décevant
« Avec le premier, entre 2020 et 2024, factures à l’appui, j’ai dépensé plus de 30 000 euros chez le mécanicien », précise-t-il. « Il y avait des problèmes avec le FAP (Filtre à Particules)… 30 000 euros! »
Face à cette situation, il décide d’acheter un nouveau modèle. Mais la malchance le poursuit : « En 2024, j’ai acheté celui-ci, et deux jours après, il a cessé de fonctionner. Chez Range Rover à Monaco, ils étaient gênés. Ils m’ont dit que le problème venait d’un transformateur qu’ils n’avaient pas, que la marque ne l’avait pas non plus et qu’ils devaient le fabriquer. C’est fou, vu le prix du véhicule. »
« C’est une belle voiture de l’extérieur, mais elle pose toujours des problèmes. Je ne vois aucune réaction de la part du constructeur. Ces voitures coûtent énormément d’argent et le service client est terrible. Nous attendons ce transformateur depuis deux mois, et je suis vraiment en colère. »
Un problème de fiabilité plus large
Cette mésaventure n’est malheureusement pas un cas isolé. La marque britannique a vu sa réputation se détériorer ces dernières années dans les classements de fiabilité. Range Rover, tout comme Jaguar, sa marque sœur, figure désormais parmi les constructeurs automobiles les moins fiables du marché.
Cette image ternie représente un défi majeur pour la marque, qui devra travailler dur pour regagner la confiance des consommateurs, en particulier celle des acheteurs prêts à débourser des sommes importantes pour posséder ces véhicules prestigieux.
(J’avoue que pour ce prix-là, on s’attendrait à moins de tracas… Même les plus belles carrosseries peuvent cacher de vrais cauchemars mécaniques!)
Le Range Rover Sport, malgré son allure imposante et son prestige indéniable, semble donc ne pas tenir toutes ses promesses. Une leçon qui nous rappelle que le luxe apparent ne garantit pas toujours la qualité et la fiabilité que l’on est en droit d’attendre pour un tel investissement.