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Le destin méconnu des voitures thermiques délaissées : où finissent les véhicules essence et diesel dont personne ne veut ?

Ce que vous devez retenir

  • Les marchés émergents, terre d’accueil des thermiquesLes constructeurs chinois, comme Jetour (filiale de Chery), ont identifié des opportunités majeures dans les pays où l’infrastructure de reste embryonnaire.
  • Un véhicule comme le Jetour X70 Plus rencontre un succès remarquable en Angola, où il domine les ventes.
  • il est fascinant de voir comment le s’auto-régule, les véhicules trouvant toujours leur chemin vers les régions où ils sont le plus pertinents)Perspectives d’avenirCette redistribution mondiale des véhicules thermiques soulève des questions sur la durabilité de ce modèle.

Le marché automobile traverse une période de mutation profonde. Les thermiques, bien qu’en perte de dans certaines régions du monde, conservent une place significative dans de nombreux marchés. Cette réalité pose une question essentielle : que deviennent les millions de véhicules essence et qui ne trouvent plus preneurs sur leurs marchés d’origine ?

La seconde vie inattendue des voitures thermiques

L’année 2024 marque un tournant dans l’histoire de l’automobile. Si l’Europe s’oriente résolument vers l’électrique avec des aides gouvernementales substantielles, d’autres régions du globe maintiennent un attachement aux motorisations traditionnelles. Le phénomène de migration des véhicules thermiques vers de nouveaux marchés prend une ampleur sans précédent.

La Chine, premier exportateur mondial de véhicules thermiques

Un paradoxe fascinant émerge : la Chine, championne de l’électrification sur son marché intérieur, est devenue le premier exportateur mondial de voitures thermiques. En 2023, le pays a exporté 4,91 millions de véhicules, dont 75% équipés de essence. Cette statistique révèle une stratégie commerciale particulièrement astucieuse.

Les marchés émergents, terre d’accueil des véhicules thermiques

Les constructeurs chinois, comme Jetour (filiale de Chery), ont identifié des opportunités majeures dans les pays où l’ électrique reste embryonnaire. Le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie du Sud-Est constituent des débouchés naturels pour ces véhicules. En Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis ou en Angola, la demande pour les SUV et berlines essence reste forte.

Une réalité économique et infrastructurelle

L’absence d’infrastructures de recharge dans de nombreux pays explique la persistance du marché thermique. Un véhicule comme le Jetour X70 Plus rencontre un succès remarquable en Angola, où il domine les ventes. Cette situation illustre parfaitement le décalage entre les différentes zones géographiques en matière de transition énergétique.

L’adaptation aux marchés locaux

Les constructeurs développent des versions spécifiques pour chaque marché. Par exemple, la conception de à conduite à droite pour l’Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie, Thaïlande) témoigne de cette volonté d’adaptation. Ces pays, où le réseau électrique peut être instable, privilégient encore largement les motorisations conventionnelles.

Cette situation crée une forme d’équilibre mondial : pendant que certains marchés accélèrent leur transition vers l’électrique, d’autres offrent une seconde vie aux technologies thermiques. Un phénomène qui pourrait perdurer encore plusieurs années, le temps que les infrastructures électriques se développent à l’échelle mondiale.

(Une observation personnelle : il est fascinant de voir comment le marché automobile s’auto-régule, les véhicules trouvant toujours leur chemin vers les régions où ils sont le plus pertinents)

Perspectives d’avenir

Cette redistribution mondiale des véhicules thermiques soulève des questions sur la durabilité de ce modèle. Les normes environnementales évoluent partout dans le monde, mais à des rythmes différents. Les constructeurs devront jongler entre ces différentes réalités encore quelques années.

Le défi pour l’ sera de gérer cette transition à plusieurs vitesses, tout en préparant l’avenir. Les investissements massifs dans l’électrique n’empêchent pas le maintien d’une production thermique significative, destinée à des marchés spécifiques.

Rédigé par Martin Rochard

Je suis un rédacteur web spécialisé dans le monde des voitures de sport et des supercars, combinant ma passion pour les modèles classiques avec mon intérêt pour les véhicules de haute technologie. Fasciné par l'automobile et ses évolutions, je m'engage à explorer les dernières tendances, les innovations technologiques et les histoires fascinantes qui animent ce secteur.

2 Commentaires

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  1. C’est bien beau tout ça, mais est-ce que quelqu’un se demande ce qu’on va faire de tous ces véhicules thermiques quand y’aura plus de place pour eux dans leurs pays d’origine.

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