Ce que vous devez retenir
- Le circuit de Nogaro accueillera la troisième étape les 5 et 6 avril, suivi par l’épreuve de Magny-Cours les 10 et 11 mai.
- La grande finale se tiendra sur le circuit de Dijon-Prenois les 15 et 16 novembre, où se jouera le titre de champion de France 2025.
- La puissance moyenne des véhicules participants avoisine les 600 chevaux, avec des modifications importantes au niveau de la suspension et de la direction pour optimiser l’angle de drift.
Les amateurs de drift peuvent se réjouir : le calendrier 2025 du championnat de France s’annonce particulièrement intense avec huit épreuves réparties sur l’ensemble du territoire. Cette discipline spectaculaire, mêlant technique de pilotage et maîtrise du dérapage contrôlé, continue sa progression en France.
Un programme enrichi pour 2025
La saison 2025 marque une évolution significative avec l’ajout d’une manche supplémentaire par rapport à 2024. Cette expansion témoigne de la popularité grandissante du drift dans l’Hexagone. Les organisateurs ont minutieusement sélectionné des circuits offrant des configurations variées pour mettre à l’épreuve les talents des pilotes.
Les dates clés de la saison
Le championnat débutera le 8 février sur le circuit Paul Ricard, une piste technique qui mettra d’emblée les concurrents face à leurs limites. La deuxième manche se déroulera au Mans les 8 et 9 mars, sur un tracé spécialement aménagé pour le drift.
Le circuit de Nogaro accueillera la troisième étape les 5 et 6 avril, suivi par l’épreuve de Magny-Cours les 10 et 11 mai. La mi-saison verra les pilotes s’affronter sur le circuit de Lédenon les 7 et 8 juin, avant une pause estivale bien méritée.
La reprise s’effectuera à Alès les 20 et 21 septembre, suivie par l’épreuve de Pau-Arnos les 18 et 19 octobre. La grande finale se tiendra sur le circuit de Dijon-Prenois les 15 et 16 novembre, où se jouera le titre de champion de France 2025.
Les spécificités techniques de la compétition
Les voitures engagées dans le championnat doivent respecter un cahier des charges strict. La puissance moyenne des véhicules participants avoisine les 600 chevaux, avec des modifications importantes au niveau de la suspension et de la direction pour optimiser l’angle de drift. Les pneumatiques spécialement développés pour la discipline permettent d’atteindre des angles de dérive impressionnants, parfois supérieurs à 60 degrés.
L’évolution du drift en France
Le drift français a parcouru un long chemin depuis ses débuts confidentiels. Aujourd’hui, la discipline attire des milliers de spectateurs à chaque événement. Les pilotes français commencent à s’imposer sur la scène internationale, preuve du niveau croissant du championnat national.
(Je me souviens encore de ma première compétition de drift en tant que spectateur – l’odeur du caoutchouc brûlé reste gravée dans ma mémoire!)
Les enjeux pour 2025
Cette saison 2025 s’annonce particulièrement disputée. Les pilotes devront faire preuve d’une régularité exemplaire sur l’ensemble des huit manches pour espérer décrocher le titre. La diversité des circuits sélectionnés garantit un spectacle varié et met en valeur les différentes facettes techniques du drift.
Les organisateurs ont également mis l’accent sur l’accessibilité du public, avec des tarifs d’entrée maintenus à des niveaux raisonnables (entre 15€ et 25€ selon les épreuves) et des zones spectateurs optimisées pour profiter au maximum du spectacle.
Cette nouvelle saison marque indéniablement un tournant dans l’histoire du drift français. L’augmentation du nombre d’épreuves et la qualité des infrastructures sélectionnées démontrent la maturité acquise par la discipline.
Bien que la popularité croissante du drift et l’intensification du calendrier 2025 du championnat de France soient indéniables, une interrogation subsiste quant à la viabilité de ce sport mécanique à long terme.