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La nouvelle Nissan GT-R pourrait finalement rester hybride plutôt qu’électrique

Ce que vous devez retenir

  • Cette bête de course de plus de 570 chevaux tire une grande partie de son caractère de son moteur et de sa transmission intégrale sophistiquée.
  • Le marché de la sportive de luxe évolue rapidement, et ne peut pas se permettre de prendre trop de retard.
  • Et franchement, c’est plutôt rassurant de voir un constructeur capable de remettre en question ses choix technologiques pour rester fidèle à l’esprit de ses modèles les plus emblématiques.

Voilà qui va faire plaisir aux puristes du moteur thermique. Alors que tout le monde s’attendait à voir débarquer une dans les prochaines années, les dernières informations suggèrent que Nissan pourrait faire marche arrière sur ses plans initiaux.

La mythique GT-R R36 (qui succédera à l’actuelle R35) était censée marquer l’entrée fracassante de la marque japonaise dans l’ère du tout électrique. On parlait même de batteries solides, une révolutionnaire qui aurait fait de cette sportive japonaise un véritable laboratoire roulant.

Un revirement qui fait débat

Mais voilà que les choses se compliquent. Des sources proches du dossier évoquent désormais une orientation différente pour la future Godzilla. Au lieu du passage radical à l’électrification pure, Nissan semble pencher vers une solution plus modérée.

Cette hésitation n’est pas si surprenante quand on y réfléchit. Les constructeurs japonais ont toujours privilégié l’évolution progressive à la révolution brutale (Toyota avec ses en est le parfait exemple). Et puis, il faut reconnaître que les sportives électriques peinent encore à convaincre les amateurs de sensations fortes.

L’enjeu technique reste colossal. Comment préserver l’ADN d’une GT-R dans un châssis électrique ? Cette bête de course de plus de 570 chevaux tire une grande partie de son caractère de son moteur V6 biturbo et de sa transmission intégrale sophistiquée.

L’écoute du marché avant tout

Il semblerait que Nissan ait finalement décidé d’écouter sa clientèle. Et c’est une approche intelligente. Les acheteurs de GT-R ne sont pas exactement le même public que celui qui craque pour une Tesla Model S Plaid. Ils cherchent autre chose : le rugissement du moteur, les montées en régime, bref tout ce qui fait l’âme d’une vraie sportive.

Un système hybride pourrait représenter le compromis idéal. Imaginez la puissance électrique instantanée combinée au caractère inimitable d’un moteur thermique bien né. Cette formule a déjà fait ses preuves chez d’autres constructeurs, notamment sur les hypercars les plus exclusives.

La technologie hybride permettrait aussi de conserver cette connexion entre le pilote et sa machine, ce lien si aux amateurs de sportive. Parce qu’au final, une GT-R doit avant tout procurer du plaisir à celui qui la conduit.

Des questions qui restent en suspens

Reste que beaucoup d’interrogations demeurent. Quand verra-t-on cette nouvelle génération ? Dans quel état seront les finances de Nissan d’ici là ? Le constructeur traverse actuellement une période délicate qui pourrait retarder ou modifier ses ambitions.

Et puis il y a la concurrence. Les Porsche Turbo S, R8 et autres McLaren ne restent pas les bras croisés. Le marché de la sportive de luxe évolue rapidement, et Nissan ne peut pas se permettre de prendre trop de retard.

Une chose est sûre : cette future GT-R devra conserver son statut de référence en matière de performances pures. Avec ou sans électrification complète, elle devra continuer à faire trembler les chronos sur circuit et à procurer des frissons sur route ouverte.

L’histoire de cette nouvelle génération ne fait que commencer. Et franchement, c’est plutôt rassurant de voir un constructeur capable de remettre en question ses choix technologiques pour rester fidèle à l’esprit de ses modèles les plus emblématiques. Après tout, une GT-R sans âme ne serait plus vraiment une GT-R, non ?

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