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La nouvelle gomme C6 Pirelli fait ses débuts sur le circuit mythique d’Imola

Ce que vous devez retenir

  • Et ce Grand ne sera pas comme les autres puisqu’il marquera la première apparition de la nouvelle de Pirelli en conditions de course.
  • Les données récoltées à Imola, puis à Monaco et Montréal dans les semaines suivantes, permettront aux ingénieurs de la marque italienne d’évaluer la pertinence de cette gomme pour d’autres Grands Prix prévus dans la seconde partie de saison.
  • Va-t-on assister à une course à deux arrêts ou les équipes parviendront-elles à étirer la pour maintenir une à un seul pit-stop.

Après une semaine de pause, la Formule 1 revient sur le sol européen. Le paddock quitte Miami pour s’installer en Italie sur le d’Imola. Et ce Grand Prix ne sera pas comme les autres puisqu’il marquera la première apparition de la nouvelle gomme ultra-tendre C6 de Pirelli en conditions de course.

Une première mondiale pour le pneu le plus tendre jamais conçu

Pour ce week-end italien, Pirelli a sélectionné sa gamme la plus souple avec un choix qui sort de l’ordinaire. La firme italienne a opté pour le trio C4 (dur), C5 (medium) et C6 (tendre). C’est une première historique pour cette gomme C6 qui n’a encore jamais été utilisée en conditions réelles sur les monoplaces 2025. Aucun pilote n’a eu l’occasion de la tester, même lors des essais hivernaux de Bahreïn.

Ce pneu ultra-tendre a été spécialement développé pour les circuits qui sollicitent moins les pneumatiques. Il pourrait offrir une adhérence supplémentaire lors des tours de qualification, un atout non négligeable sur la surface d’Imola, moins abrasive que la moyenne des circuits du calendrier.

Un choix stratégique qui pose question

Si son utilisation en semble évidente, son intégration dans une stratégie de course reste floue. Les données récoltées à Imola, puis à Monaco et Montréal dans les semaines suivantes, permettront aux ingénieurs de la marque italienne d’évaluer la pertinence de cette gomme pour d’autres Grands Prix prévus dans la seconde partie de saison.

(J’avoue être impatient de voir comment les équipes vont jongler avec cette nouvelle option – on se souvient tous comment certaines écuries avaient été prises au dépourvu par les nouvelles gommes l’an dernier!)

Les défis spécifiques du tracé italien

Au-delà de l’introduction de la C6, Imola présente des caractéristiques qui influencent directement la gestion des pneumatiques. Le circuit combine de nombreuses phases d’accélération et de , avec une charge verticale relativement faible sur les pneus et une usure limitée.

Les vibreurs élevés du tracé peuvent néanmoins augmenter les contraintes mécaniques, notamment sur les suspensions et les flancs des pneumatiques. Un élément que les ingénieurs devront surveiller de près.

La qualification, clé du succès en terre italienne

Les possibilités de dépassement étant limitées sur ce tracé historique, la séance de qualification revêt une importance capitale. Les équipes devront trouver le juste équilibre entre pure sur un tour et préservation des gommes pour la course.

Le circuit ne dispose que d’une seule zone , rendant les dépassements compliqués ailleurs. À noter également que l’entrée et la sortie des stands d’Imola sont parmi les plus longues du calendrier, ce qui influence directement les décisions stratégiques.

Les leçons de l’édition 2024

L’an dernier, sur ce même circuit, la stratégie à un seul arrêt s’était révélée la plus efficace. Sur les vingt pilotes, quinze avaient pris le départ avec la gomme medium (C4 à l’époque), trois avec la dure (C3) et seulement deux avaient osé s’élancer avec la tendre (C5).

Les composés les plus durs avaient offert une performance très stable avec une dégradation minime, malgré des températures de piste dépassant les 50°C. Les rares pilotes ayant opté pour les tendres avaient été contraints de s’arrêter deux fois, compromettant leur résultat final.

La grande question pour cette année: l’utilisation de gommes plus tendres modifiera-t-elle la donne stratégique? Va-t-on assister à une course à deux arrêts ou les équipes parviendront-elles à étirer la durée de vie des pneus pour maintenir une stratégie à un seul pit-stop?

Un laboratoire grandeur nature

Ce Grand Prix d’Émilie-Romagne représente un test grandeur nature pour Pirelli. Les données recueillies durant le week-end seront analysées en profondeur pour affiner le développement des prochaines gommes et optimiser leur utilisation sur d’autres circuits.

Pour les équipes, c’est l’occasion de prendre un avantage technique en comprenant rapidement le comportement de cette nouvelle C6. Celles qui maîtriseront le plus vite ses caractéristiques pourraient créer la surprise lors des qualifications samedi.

(Entre nous, je parie que certaines écuries ont déjà passé des nuits blanches à simuler le comportement de cette gomme mystérieuse – les ingénieurs adorent ces défis techniques!)

Le retour aux sources de la F1

Au-delà de l’aspect technique, ce retour en Europe marque aussi un retour aux racines de la Formule 1. Après les courses sur le continent américain, la caravane débute par ce circuit chargé d’histoire, théâtre de moments inoubliables et de batailles mythiques.

Imola, avec son tracé technique et ses virages historiques comme Tamburello ou Acque Minerali, reste un défi à part pour les pilotes et leurs montures. Un circuit où la précision et la maîtrise des pneus feront plus que jamais la différence.

Rendez-vous ce week-end pour découvrir comment cette nouvelle gomme C6 transformera la physionomie de la course italienne.

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