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La batterie révolutionnaire de GM qui va démocratiser la voiture électrique

Ce que vous devez retenir

  • , ancien responsable des batteries chez Tesla et aujourd’hui vice-président de GM pour les technologies de batteries, ce projet ambitieux.
  • Les premières sortiront des chaînes de production pilote dès 2027, avant le lancement de la fabrication en série l’année suivante.
  • commencer par les véhicules les plus volumineux – qui peuvent accueillir plus facilement ces batteries de nouvelle génération – avant d’étendre progressivement à l’ensemble de la gamme.

Vous pensez que les voitures électriques resteront toujours plus chères que les modèles thermiques ? General Motors pourrait bien vous faire changer d’avis. Le vient d’annoncer une avancée technologique majeure qui pourrait enfin aligner les des véhicules électrifiés sur ceux des autos traditionnelles.

Une chimie innovante au manganèse qui change la donne

La clé de cette révolution ? Une nouvelle technologie de batterie lithium-manganèse enrichi (LMR) qui promet une densité énergétique supérieure de 30% sans faire exploser les coûts de production. Plutôt malin, non ?

L’astuce réside dans le remplacement du cobalt – ce métal précieux qui fait grimper la facture – par du manganèse bien moins onéreux. Les ingénieurs ont également revu la proportion de nickel à la baisse. Résultat : une chimie plus abordable qui ne sacrifie rien aux performances.

Mais ce n’est pas tout. Ces nouvelles cellules modulaires intègrent 50% de composants en moins que les générations précédentes. Imaginez l’impact sur les chaînes de production : moins de à gérer, moins de risques d’erreur, et des cadences d’assemblage optimisées. Les retards qui ont plombé certains lancements récents pourraient appartenir au passé.

L’expertise Tesla au service de General Motors

Kurt Kelty, ancien responsable des batteries chez Tesla et aujourd’hui vice-président de GM pour les technologies de batteries, pilote ce projet ambitieux. Pour lui, cette technologie LMR « viendra compléter nos solutions existantes au nickel et au phosphate de fer, élargissant ainsi la palette d’options pour nos clients ».

Cette diversification stratégique permet à GM de proposer différentes chimies selon l’usage : vous cherchez des performances pures ? Les cellules NCMA (nickel-cobalt-manganèse-) équiperont les modèles haut de gamme. Vous privilégiez l’autonomie à prix maîtrisé ? Les nouvelles cellules LMR prendront place dans les familiaux. Et pour l’entrée de gamme, les cellules LFP (lithium-fer-phosphate) resteront d’actualité.

Un partenariat gagnant avec LG Energy Solutions

GM ne joue pas en solo sur ce coup. Le constructeur s’appuie sur plus de 200 brevets détenus par LG Energy Solutions, son partenaire au sein de la coentreprise Ultium Cells. Cette collaboration donne naissance à des cellules prismatiques de plus grande taille que les formats classiques actuels.

Un détail qui a son importance : cette approche permet à GM de s’affranchir des brevets chinois liés aux batteries LFP qui dominent aujourd’hui le marché mondial. Une façon astucieuse de garder la main sur sa technologie (et ses marges).

2027, l’année charnière pour l’électrique abordable

Les premières batteries LMR sortiront des chaînes de production pilote dès 2027, avant le lancement de la fabrication en série l’année suivante. Ces nouvelles cellules équiperont en priorité les SUV et pick-up des marques Chevrolet, GMC et Cadillac.

Cette stratégie par étapes semble réfléchie : commencer par les véhicules les plus volumineux – qui peuvent accueillir plus facilement ces batteries de nouvelle génération – avant d’étendre progressivement à l’ensemble de la gamme.

Pour les qui peinent encore à rivaliser avec les prix chinois, cette innovation américaine pourrait redistribuer les cartes. Car si GM parvient effectivement à proposer des véhicules électriques au prix des thermiques, la concurrence devra suivre rapidement.

Un pari technologique aux enjeux colossaux

Cette révolution des batteries s’inscrit dans une course effrénée vers l’électrification accessible. Alors que les consommateurs attendent encore ce fameux point d’équilibre entre prix et autonomie, GM semble avoir trouvé une voie prometteuse.

L’industrie automobile observe avec attention cette initiative. Si elle tient ses promesses, elle pourrait élérer l’adoption massive des véhicules électriques et sonner le glas de l’argument du coût comme frein principal à l’électrification.

Reste maintenant à voir si cette technologie tiendra ses engagements une fois confrontée à la réalité industrielle. Rendez-vous dans trois ans pour le verdict !

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