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Grand Prix d’Émilie-Romagne : Verstappen retrouve le goût de la victoire

Ce que vous devez retenir

  • Le pilote Red Bull a décroché sa 65e victoire en carrière et la deuxième de cette saison grâce à un dépassement décisif sur Oscar Piastri dès le départ.
  • Charles Leclerc a donné le ton dès le 8e tour en rentrant le premier aux stands pour chausser les pneus durs.
  • Piastri, voyant qu’il ne parvenait pas à combler l’écart de deux secondes qui le séparait de , a tenté sa chance aux stands.

Max Verstappen a retrouvé le chemin de la victoire à Imola lors du . Le pilote Red Bull a décroché sa 65e victoire en carrière et la deuxième de cette saison grâce à un dépassement décisif sur Oscar Piastri dès le départ. Une manœuvre qui a suffi à sceller le sort de cette course italienne.

Un départ qui change tout

Vous savez comme le départ peut être déterminant en Formule 1 ? Eh bien celui d’Imola l’a été. Verstappen a profité d’un duel entre Piastri et Russell pour prendre les commandes. La australienne s’est retrouvée prise en sandwich, permettant au Néerlandais de filer en tête.

Les conditions météorologiques étaient parfaites, et la majorité des ont opté pour les pneus mediums au départ. Seuls , Antonelli, Hülkenberg, Bearman et Tsunoda (qui débutait depuis les stands) ont choisi la gomme dure – un pari qui allait se révéler payant pour certains.

Les stratégies qui façonnent la course

Charles Leclerc a donné le ton dès le 8e tour en rentrant le premier aux stands pour chausser les pneus durs. La Ferrari rouge affichait un rythme impressionnant et le Monégasque montrait qu’il visait une stratégie à deux arrêts. Russell l’a suivi un tour plus tard, mais l’undercut a permis à Leclerc de conserver l’avantage.

Piastri, voyant qu’il ne parvenait pas à combler l’écart de deux secondes qui le séparait de Verstappen, a tenté sa chance aux stands. Malheureusement pour lui, la McLaren papaye est ressortie dans le trafic, compromettant ses temps. Verstappen, Norris, Albon et Hadjar sont restés en piste plus longtemps, tablant sur une stratégie à un seul arrêt.

Le coup de théâtre du safety car virtuel

Au 29e tour, McLaren a pris une décision qui semblait logique : faire rentrer Norris pour monter les pneus durs. Sauf que quelques secondes après, Ocon s’arrêtait sur le bord de piste ! Le safety car virtuel a complètement redistribué les cartes, permettant à tous les pilotes de rentrer aux stands sans perdre autant de temps.

Cette intervention (un peu comme quand vous prenez l’ juste avant un bouchon que vous ne pouviez pas prévoir) a avantagé Verstappen, qui comptait déjà 20 secondes d’avance sur Norris. Le Britannique a pu conserver sa position devant Piastri, qui était rentré un tour plus tard et s’est retrouvé derrière Albon.

La bataille pour le podium

Dans la dernière partie de la course, Verstappen et Norris se dirigeaient vers un 1-2 assez tranquille, avec 18 secondes d’écart. Piastri a facilement dépassé Albon pour récupérer la troisième place, mais restait à 14 secondes de son coéquipier chez McLaren.

L’action se concentrait alors sur les positions suivantes. Leclerc, avec ses pneus durs et un meilleur rythme, se rapprochait d’Albon. Mais avant que le duel ne commence vraiment, l’abandon d’Antonelli a provoqué l’entrée du safety car réel à 16 tours de l’arrivée.

Un final sous safety car qui redonne vie à la course

Verstappen et Norris ont profité de cette neutralisation pour rechausser des pneus durs neufs. Piastri, qui n’avait plus de train disponible, est resté en piste avec ses gommes usagées – un choix qui lui a fait gagner une position puisqu’il s’est retrouvé devant son coéquipier au restart.

Le safety car a mis sept tours à dégager la monoplace d’Antonelli (décidément, les marshalls d’Imola n’étaient pas pressés). Une fois la course relancée, Verstappen a conservé facilement sa première place tandis que Norris mettait la pression sur Piastri, handicapé par ses vieux pneus.

Les derniers rebondissements

Hamilton a été le premier à réussir son dépassement, remontant en sixième position aux dépens de Russell. Au 58e tour, Norris a finalement trouvé l’ouverture sur Piastri pour récupérer la deuxième place, mais Verstappen était déjà à cinq secondes devant.

Le Néerlandais a géré tranquillement ses derniers hectomètres pour décrocher sa deuxième victoire de la saison. Un qui lui permet de réduire son retard au à 22 points sur le leader Piastri.

Dans les derniers instants, Albon a tenté de dépasser Leclerc mais s’est retrouvé hors piste. Hamilton en a profité pour passer non seulement Williams mais aussi son équipier Russell, finissant quatrième. Ferrari a d’ailleurs dû demander à Leclerc de rendre sa position à Albon pour éviter une pénalité.

Le classement final

Le podium Verstappen-Norris-Piastri reflète bien la hiérarchie actuelle de la . Derrière, Hamilton a brillé en remontant quatrième, suivi d’Albon, Leclerc, Russell, Sainz, Hadjar et Tsunoda dans les points.

Cette course d’Imola aura montré que Verstappen et Red Bull peuvent encore frapper fort quand tout s’aligne. Le timing du safety car virtuel ? Un peu de chance aussi, il faut bien l’admettre. Mais en , on dit souvent que la chance sourit aux audacieux – et à ceux qui se trouvent au bon endroit au bon moment.

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