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Grand Prix d’Australie de Formule 1 2025: début d’une saison prometteuse avec une grille renouvelée

La saison 2025 de Formule 1 démarre ce week-end sur le circuit d’Albert Park à Melbourne. Cette première manche, qui marque le retour de l’Australie comme épreuve inaugurale, s’annonce particulièrement excitante avec une grille profondément remaniée et des écarts entre équipes qui promettent des courses disputées.

Le circuit d’Albert Park reprend sa place historique d’ouverture du championnat

La Formule 1 retrouve ses traditions avec le retour du comme première manche du calendrier. Le circuit d’Albert Park à Melbourne, d’une longueur de 5,3 kilomètres, n’avait pas accueilli la course inaugurale depuis 2019, ayant cédé cette place à Bahreïn ces dernières années.

Cette piste semi-urbaine, réputée pour ses sections rapides longeant les murs où les erreurs se paient cash, représente un défi idéal pour lancer une saison qui s’annonce particulièrement serrée. Les caractéristiques spécifiques du tracé australien vont rapidement mettre en lumière les forces et faiblesses des nouvelles monoplaces.

Programme et horaires du Grand Prix d’Australie

Malgré le décalage horaire avec l’Europe, les passionnés de Formule 1 pourront suivre l’intégralité des sessions du Grand d’Australie selon le programme suivant:

Vendredi 14 mars 2025
Libres 1: 02h30 (heure française)
– Essais Libres 2: 06h00 (heure française)

Samedi 15 mars 2025
– Essais Libres 3: 02h30 (heure française)
– Qualifications: 06h00 (heure française)

Dimanche 16 mars 2025
– Course: 05h00 (heure française)

Les trois séances d’essais libres seront particulièrement scrutées, car elles permettront aux écuries de finaliser les réglages sur un circuit très différent de celui de Bahreïn où se sont déroulés les tests hivernaux.

Une grille de départ profondément renouvelée pour 2025

Contrairement à 2024 qui avait débuté avec une stabilité totale des pilotes, la saison 2025 s’inscrit sous le signe du changement avec pas moins de cinq nouveaux visages et plusieurs transferts majeurs.

Le mouvement le plus médiatisé est sans doute le transfert historique de Lewis Hamilton chez Ferrari, où il retrouvera Charles Leclerc comme coéquipier. Ce bouleversement a déclenché une réaction en chaîne: Carlos Sainz, vainqueur l’an dernier à Melbourne, a quitté la Scuderia pour rejoindre Williams, tandis que Mercedes a promu le jeune prodige italien , âgé de seulement 18 ans, aux côtés de George Russell.

Du côté de Red Bull, Sergio Pérez a été remercié après une saison 2024 décevante, laissant sa place à Liam Lawson qui fera équipe avec le triple champion du monde Max Verstappen.

Les autres changements notables incluent l’arrivée de Jack Doohan chez Alpine, chez , Isack Hadjar chez RB et Oliver Bearman chez Haas. Nico Hülkenberg a également changé d’écurie, passant de Haas à Sauber, tout comme Esteban Ocon qui a quitté Alpine pour Haas.

Seules les écuries McLaren et Aston Martin ont conservé leur duo de pilotes, avec respectivement Lando Norris/Oscar Piastri et Fernando Alonso/Lance Stroll.

Un plateau très compétitif pour la dernière année de la réglementation actuelle

Cette saison 2025 marque la dernière année sous la réglementation technique introduite en 2022, avant les changements majeurs prévus pour 2026. Les écarts entre les différentes équipes se sont considérablement réduits, laissant présager des luttes acharnées tout au long de la saison.

Les tests de pré-saison à Bahreïn ont donné quelques indications sur la hiérarchie, mais le tracé australien, très différent dans sa configuration, pourrait rebattre les cartes. Williams a créé la surprise en réalisant le meilleur temps lors des essais hivernaux, même si les conditions de roulage n’étaient pas identiques pour toutes les équipes.

D’après les premières analyses, McLaren, Ferrari, Mercedes et Red Bull devraient se disputer les premières places, avec Williams qui semble avoir fait un bond en avant impressionnant et pourrait venir jouer les troubles-fêtes en tête du peloton.

Les spécificités techniques du circuit d’Albert Park

Le tracé australien présente des caractéristiques uniques qui en font un défi particulier pour les ingénieurs et les pilotes. Contrairement à Bahreïn, où se sont déroulés les tests hivernaux, Albert Park combine des portions rapides et techniques avec plusieurs chicanes qui exigent une bonne motricité en sortie.

L’asphalte, moins abrasif qu’à Bahreïn, modifie significativement la gestion des pneumatiques. Pirelli a d’ailleurs sélectionné pour ce Grand Prix les composés C3, C4 et C5, les plus tendres de sa gamme, adaptés aux caractéristiques de la piste australienne.

La météo joue également un rôle important à Melbourne, avec des conditions parfois changeantes qui peuvent transformer radicalement l’adhérence de la piste. Les prévisions annoncent un week-end ensoleillé avec des températures autour de 22°C, mais l’humidité matinale pourrait compliquer les premières séances d’essais libres.

Les modifications apportées au circuit ces dernières années, notamment l’élargissement de certains virages et la suppression de la chicane rapide entre les virages 9 et 10, ont contribué à augmenter la moyenne et les opportunités de dépassement, rendant la course plus spectaculaire.

Les évolutions réglementaires pour la saison 2025

Plusieurs changements réglementaires marquent cette saison 2025. La FIA a notamment supprimé le point bonus attribué pour le meilleur tour en course, une règle qui était en vigueur depuis 2019 et qui avait parfois influencé les stratégies en fin de Grand Prix.

Les séances d’essais pour les jeunes pilotes ont également été renforcées, avec l’obligation pour chaque écurie de faire rouler un rookie lors de deux séances d’essais libres dans la saison, contre une seule auparavant. Cette mesure vise à offrir plus d’expérience aux jeunes talents avant leur accession à un baquet de titulaire.

Le format des week-ends de course reste inchangé, avec trois séances d’essais libres, une qualification et une course. Les six épreuves sprint de la saison conservent leur format spécifique avec une seule séance d’essais libres suivie des qualifications sprint le vendredi, puis la course sprint et les qualifications principales le samedi.

La Formule 1 continue également ses efforts en matière de durabilité, avec l’utilisation d’un carburant contenant 10% de biocomposants, une étape vers l’objectif de fixé pour 2030.

Les enjeux sportifs et médiatiques de cette ouverture de saison

Ce Grand Prix d’Australie 2025 représente bien plus qu’une simple course inaugurale. Pour Ferrari, l’arrivée de Lewis Hamilton marque le début d’une nouvelle ère, avec l’espoir de reconquérir un titre mondial qui échappe à la Scuderia depuis 2007.

Mercedes, de son côté, entend prouver qu’elle peut rebondir malgré le départ de son emblématique, en s’appuyant sur George Russell et le jeune Antonelli, considéré comme l’un des plus grands espoirs du sport automobile.

Red Bull, après avoir dominé les deux dernières saisons, fait face à une concurrence revigorée et doit composer avec l’intégration de Liam Lawson aux côtés de Verstappen.

Pour McLaren, qui a progressivement comblé l’écart avec les leaders en 2024, cette saison représente une opportunité de concrétiser ses ambitions de titre, s’appuyant sur un duo de pilotes talentueux et une voiture qui a montré d’excellentes performances lors des tests.

La couverture médiatique de ce Grand Prix sera exceptionnelle, avec un intérêt particulier pour les nombreux changements de pilotes et la première apparition de Hamilton sous les couleurs de Ferrari, un transfert historique qui captive les passionnés bien au-delà du cercle habituel des amateurs de Formule 1.

Vers une saison 2025 exceptionnelle

Cette première manche australienne lance une saison 2025 qui s’annonce comme l’une des plus disputées de l’histoire récente de la Formule 1. Avec 24 Grands Prix répartis sur 21 pays, le calendrier est plus chargé que jamais, mettant à l’épreuve la des équipes et des pilotes.

La réduction des écarts techniques entre les écuries, combinée aux nombreux changements dans la composition de la grille, crée les conditions idéales pour une saison riche en rebondissements. Les premières tendances qui se dégageront à Melbourne donneront des indications précieuses sur l’équilibre des forces, mais la longueur du championnat laissera aux équipes le temps de développer leurs monoplaces.

Rendez-vous donc ce dimanche à 05h00, heure française, pour le coup d’envoi d’une saison qui promet d’être passionnante. Le Grand Prix d’Australie, avec son tracé exigeant et son ambiance unique, constitue le théâtre parfait pour lancer les hostilités de ce millésime 2025 qui marquera la fin d’une ère réglementaire avant les bouleversements majeurs prévus pour 2026.

Ce que vous devez retenir

  • Carlos Sainz, vainqueur l’an dernier à Melbourne, a quitté la Scuderia pour rejoindre Williams, tandis que Mercedes a promu le jeune prodige italien Andrea Kimi Antonelli, âgé de seulement 18 ans, aux côtés de George Russell.
  • Williams a créé la surprise en réalisant le meilleur temps lors des essais hivernaux, même si les conditions de roulage n’étaient pas identiques pour toutes les équipes.
  • Pirelli a d’ailleurs sélectionné pour ce Grand Prix les composés C3, C4 et C5, les plus tendres de sa gamme, adaptés aux caractéristiques de la piste australienne.

Rédigé par Martin Rochard

Je suis un rédacteur web spécialisé dans le monde des voitures de sport et des supercars, combinant ma passion pour les modèles classiques avec mon intérêt pour les véhicules de haute technologie. Fasciné par l'automobile et ses évolutions, je m'engage à explorer les dernières tendances, les innovations technologiques et les histoires fascinantes qui animent ce secteur.

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