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Grand Prix d’Australie 2025 : Leclerc en difficulté lors des qualifications

Les du 2025 ont réservé quelques surprises sur le circuit d’Albert Park, avec des dominatrices et des Ferrari en retrait. , qui n’a pu faire mieux que septième, devra remonter plusieurs positions s’il espère jouer les premiers rôles lors de la course.

McLaren impressionne, Ferrari déçoit

Par une chaleur écrasante sur le circuit en bord de lac, c’est Lando Norris qui a signé la pole position avec un chrono de référence qui a laissé ses adversaires sans voix. Le Britannique a devancé son coéquipier Oscar Piastri, l’enfant du pays qui rêve de devenir le premier Australien vainqueur de son Grand national depuis l’intégration de l’épreuve au calendrier de la F1 en 1985.

Max Verstappen a limité les dégâts en plaçant sa en troisième position, suivi de George Russell sur Mercedes. Mais la grande déception vient de la Scuderia Ferrari, avec Charles Leclerc relégué à la septième place des qualifications.

« Nous n’avions tout simplement pas le rythme aujourd’hui », a reconnu le pilote monégasque après la séance. « Nous avons surtout eu du mal avec l’équilibre de la voiture et à tout mettre ensemble. Il y a du travail à faire. »

Une Ferrari en manque de performance

L’écart de performance est significatif : Leclerc se retrouve à près de neuf dixièmes de la pole position de Norris. Un déficit inquiétant qui s’explique en partie par des difficultés d’adhérence et un train avant qui ne répond pas comme souhaité dans les virages rapides d’Albert Park.

La SF-25 semblait pourtant prometteuse lors des essais libres du vendredi, mais les ingénieurs n’ont pas trouvé les bons réglages pour les conditions de piste qui ont évolué avec la montée des températures. La monoplace rouge a notamment souffert d’un sous-virage chronique dans le dernier secteur, là où les McLaren se montraient particulièrement à l’aise.

La pluie comme alliée potentielle

La bonne nouvelle pour Leclerc et Ferrari vient des prévisions météo qui annoncent de la pluie pour la course de dimanche. Ces conditions pourraient rebattre les cartes et offrir une chance au Monégasque de remonter dans la hiérarchie.

Mais là encore, un défi supplémentaire attend l’équipe italienne. « Je n’ai jamais piloté cette voiture sous la pluie », a confié , nouveau venu chez Ferrari qui s’élancera juste derrière Leclerc. « Je ne connais même pas les réglages pluie, je vais devoir étudier ça ce soir. »

Une remarque qui souligne le travail d’adaptation encore nécessaire pour les pilotes Ferrari face à cette monoplace 2025 dont ils découvrent encore les caractéristiques dans diverses conditions.

La grille de départ bouleversée

Si les McLaren trustent la première ligne, c’est toute la grille qui présente des surprises. Yuki Tsunoda a placé sa Racing Bulls en cinquième position, démontrant sa valeur après avoir été écarté d’un baquet Red Bull au profit de Liam Lawson. complète le top 6 avec sa , confirmant les progrès de l’écurie britannique qui semble s’installer comme la référence du milieu de grille.

Pour les rookies, journée contrastée : Gabriel Bortoleto (McLaren) se classe 15ème tandis qu’Oliver Bearman (Haas) n’a pas pu signer de temps suite à un problème de boîte de vitesses dès son tour de lancement.

Les enjeux de la course pour Leclerc

Parti de la quatrième ligne, Charles Leclerc devra réaliser un départ parfait pour espérer se mêler rapidement à la lutte pour le podium. La stratégie pneumatique sera déterminante, surtout si la pluie s’invite comme prévu.

Le système hybride de la Ferrari, réputé pour sa puissance en ligne droite, pourrait constituer un atout précieux sur les deux grandes zones du circuit australien. Mais c’est surtout sur la gestion des gommes en conditions humides que tout pourrait se jouer.

Les ingénieurs de Maranello vont passer une longue soirée à analyser les données et préparer différents scénarios pour permettre à leur pilote de maximiser ses chances. La course s’annonce comme un véritable test pour évaluer la polyvalence de la SF-25 et sa capacité à performer dans des conditions changeantes.

(Je me souviens encore du Grand Prix d’Australie 2017 où Vettel avait réussi à s’imposer avec Ferrari malgré une qualification moyenne – preuve que tout reste possible sur ce circuit imprévisible!)

Un championnat qui s’annonce disputé

Ces qualifications australiennes confirment que la hiérarchie 2025 est plus ouverte que jamais. Si McLaren semble avoir franchi un cap avec un châssis ultra-efficace dans les virages rapides, Red Bull reste dans le match et Mercedes montre des signes de progrès.

Pour Ferrari et Charles Leclerc, cette septième place est un rappel que le chemin vers les sommets reste semé d’embûches. Mais l’histoire de la F1 a souvent montré que les positions de départ ne font pas tout, surtout à Melbourne où les incidents et les abandons sont fréquents.

Rendez-vous dimanche pour voir si le pilote monégasque saura transformer cette déception du samedi en performance de haut vol le jour de la course.

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