en

Formule 1, GP d’Australie : La météo pluvieuse menace de bouleverser la course

À quelques heures du lancement de la première course du championnat du monde 2025, un facteur supplémentaire risque d’influencer considérablement le déroulement de l’épreuve sur le circuit d’Albert Park : les conditions météorologiques défavorables annoncées pour ce dimanche.

Des prévisions météorologiques préoccupantes

Les dernières prévisions météorologiques pour Melbourne ne laissent guère place au doute. Les bulletins indiquent 80% de probabilité de précipitations avant le départ de la course, et encore 60% de risque à l’heure programmée du départ. Ces conditions pourraient transformer radicalement la physionomie de la course et remettre en question les stratégies établies par les équipes lors des essais.

La pluie est toujours synonyme d’imprévisibilité en Formule 1, modifiant l’adhérence de la piste et obligeant les à adapter leur pilotage. Cette situation pourrait avantager certains pilotes réputés pour leur aisance sur piste mouillée, notamment ou Max Verstappen, tous deux reconnus pour leur maîtrise dans ces conditions délicates.

Un retour aux conditions pluvieuses après 15 ans

Il faut remonter à l’édition 2010 pour retrouver la trace d’une course disputée sous la pluie à Melbourne. Cette année-là, Jenson Button s’était imposé au volant de sa McLaren, devant Robert Kubica (Renault) et Felipe Massa ().

Cette course de 2010 reste dans les mémoires des de Formule 1 comme l’une des plus spectaculaires sur le circuit urbain de Melbourne. Les conditions difficiles avaient alors provoqué plusieurs sorties de piste et dépassements audacieux, offrant un spectacle haletant aux spectateurs. À l’époque, l’asphalte glissant avait transformé la hiérarchie habituelle, permettant à certains pilotes de se distinguer par leur finesse de pilotage.

Des équipements adaptés aux conditions extrêmes

Face à cette situation, , fournisseur exclusif de pneumatiques de la Formule 1, a prévu des « full wet » nouvelle génération, spécialement conçus pour affronter des conditions climatiques extrêmes.

Ces nouveaux pneumatiques pluie disposent d’une capacité améliorée d’évacuation de l’eau, pouvant dissiper jusqu’à 85 litres d’eau par seconde à pleine vitesse. Une majeure qui pourrait s’avérer déterminante pour la sécurité des pilotes et le déroulement de la course. Les ingénieurs de Pirelli ont travaillé sur une nouvelle composition de gomme qui offre un meilleur compromis entre adhérence sur surface mouillée et résistance à l’aquaplaning, problématique récurrente sur circuit détrempé.

Un programme chargé pour les amateurs de F1

Le départ du Grand Prix d’Australie sera donné dimanche à 6h00, heure française. Cette troisième manche du championnat du monde 2025 s’annonce comme un moment crucial pour plusieurs écuries en quête de confirmation ou de rebond.

Les essais libres et les ont déjà donné un aperçu des forces en présence, avec notamment les McLaren qui se sont montrées particulièrement à l’aise sur le tracé australien. Oscar Piastri, pilote local, voudra briller devant son public, tandis que son coéquipier tentera de confirmer ses bonnes récentes. Du côté de Ferrari, la nouvelle monoplace semble avoir franchi un cap, mais les conditions pluvieuses pourraient rebattre les cartes. Red Bull Racing et son champion Max Verstappen restent, comme souvent, les favoris logiques, mais la pluie pourrait bien être le facteur égalisateur tant attendu par la concurrence.

GP d’Australie F1 2025 : Norris en pole position, les McLaren favorites sous la menace de la pluie

La provocation audacieuse de Kia envers Tesla qui irrite les admirateurs de la marque américaine