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Ferrari développe un moteur V12 révolutionnaire à pistons ovales pour ses futures hybrides

Une découverte fascinante vient de secouer l’univers des supercars. Des brevets récemment déposés par la marque au cheval cabré révèlent un concept innovant de moteur V12 doté de pistons ovales. Cette technologie pourrait bien annoncer l’arrivée d’une nouvelle génération de hybrides, alliant exceptionnelles et dimensions réduites.

Un brevet qui bouscule les standards de l’ingénierie automobile

La ne cesse de surprendre. Un brevet déposé à l’automne dernier auprès de l’Office Européen des Brevets dévoile un moteur à pistons en forme de stade – non pas strictement ovales mais plutôt rectangulaires aux coins arrondis. Cette configuration inhabituelle présente un avantage majeur : la réduction significative de la longueur du bloc moteur.

L’orientation des pistons est particulièrement ingénieuse. Le bord le plus long s’étend de l’extérieur du bloc vers l’intérieur du V, permettant de gagner en compacité. Cette prouesse technique offre un double bénéfice : diminution de l’encombrement et allègement du groupe motopropulseur. Des caractéristiques particulièrement recherchées dans la conception de voitures haute performance où chaque gramme compte.

La renaissance du V12 à l’ère de l’électrification

Cette architecture moteur inédite semble taillée pour l’hybridation. Elle permettrait d’intégrer un système électrique sans créer un ensemble propulsif excessivement long. Les schémas joints au brevet évoquent clairement un V12, laissant présager que Ferrari n’a pas l’intention d’abandonner sa signature mécanique emblématique, même à l’heure où la réglementation se durcit.

La firme italienne maintient son cap : développer des d’exception tout en préparant l’arrivée de sa première Ferrari 100% électrique, prévue dans les prochains mois. Ce double engagement témoigne de la vision stratégique du constructeur, déterminé à préserver son héritage tout en s’adaptant aux enjeux environnementaux. La technologie des pistons ovales pourrait constituer le chaînon manquant entre la tradition du V12 atmosphérique et les exigences modernes en matière d’émissions.

Une approche unique des bielles et du vilebrequin

L’innovation ne s’arrête pas aux pistons. Le brevet révèle également une conception révolutionnaire des bielles. Au lieu d’attribuer une bielle indépendante à chaque piston, Ferrari a imaginé un système où les bielles sont interconnectées. Le chapeau d’une bielle forme la base de la bielle du piston opposé, créant une liaison flexible qui permet à la seconde bielle de pivoter selon les besoins du cycle moteur.

Cette configuration pourrait transformer la dynamique interne du moteur, optimisant le transfert d’énergie et réduisant les pertes mécaniques. Associée aux pistons ovales, elle ouvrirait la voie à des régimes plus élevés et à une meilleure répartition des forces. Les ingénieurs de semblent avoir trouvé une solution élégante pour maximiser le rendement sans sacrifier la réactivité légendaire des V12 Ferrari.

Une filiation avec l’histoire des moteurs à pistons non circulaires

L’idée des pistons ovales n’est pas totalement nouvelle dans l’industrie . Dans les années 1970, Honda avait déjà exploré cette piste avec son moteur V4 à pistons ovales pour la moto de course NR500. À l’époque, l’objectif était de concevoir un moteur quatre temps capable de rivaliser avec les deux temps qui dominaient les circuits.

La différence fondamentale réside dans l’orientation des pistons. Chez Honda, les pistons étaient disposés avec leur côté le plus long parallèle au vilebrequin, alors que Ferrari opte pour une disposition perpendiculaire. Cette approche différente pourrait résoudre les problèmes d’étanchéité qui avaient limité l’efficacité du moteur japonais. Les 52 années d’expérience accumulées depuis les essais Honda permettent aujourd’hui d’envisager des solutions aux défis techniques qui semblaient insurmontables à l’époque.

Les applications potentielles sur les modèles actuels et futurs

Cette nouvelle motorisation pourrait équiper plusieurs modèles de la gamme Ferrari. La 12Cilindri, digne héritière de la 812 Superfast, constitue une candidate idéale pour cette technologie. Le Purosangue, premier de la marque, pourrait également bénéficier de ce V12 compact pour se démarquer face à la , notamment le Lamborghini Urus SE récemment passé à l’hybridation rechargeable.

L’absence du V12 sur la nouvelle Ferrari F80 avait déçu certains puristes. Ce hybride de 1200 chevaux, présenté en octobre dernier comme successeur de la LaFerrari, est propulsé par un V6 suralimenté dérivé de l’expérience acquise en WEC avec la 499P victorieuse aux 24 Heures du Mans. La nouvelle technologie de pistons ovales pourrait permettre de réintroduire un V12 hybride sur les futures de la marque, sans compromettre les performances ni l’agilité. Limitée à 799 exemplaires, la F80 pourrait bien être la dernière Ferrari sans cette innovation révolutionnaire.

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