Le double champion du monde de Formule 1 vient de prendre possession d’un bijou automobile d’exception. L’Aston Martin Valkyrie de Fernando Alonso, véritable Formule 1 homologuée pour la route, repousse les limites du possible en matière d’hypercar.
Un bolide hors normes
L’Aston Martin Valkyrie n’est pas une simple voiture de sport. Cette hypercar britannique est le fruit d’une collaboration étroite entre Aston Martin et Red Bull Advanced Technologies, l’entité d’ingénierie de l’écurie de Formule 1. Le résultat est à la hauteur des attentes : une machine de 1 155 chevaux capable d’accélérer de 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes.
Au cœur de la bête rugit un moteur V12 atmosphérique de 6,5 litres, développé par Cosworth. Cette mécanique d’exception est associée à un système hybride léger, permettant d’atteindre des performances stratosphériques tout en respectant les normes d’homologation routière. La vitesse maximale dépasse les 350 km/h, plaçant la Valkyrie dans le cercle très fermé des voitures les plus rapides du monde.
Un exemplaire unique pour le champion espagnol
Fernando Alonso n’a pas simplement acheté une Valkyrie sur étagère. Le pilote asturien a travaillé en étroite collaboration avec le département « Q by Aston Martin » pour personnaliser sa voiture jusque dans les moindres détails. Le résultat est un exemplaire unique, reflet de la personnalité et des goûts du champion.
La carrosserie arbore la mythique teinte « Aston Martin Racing Green », rehaussée de touches de vert lime. Des détails en rouge et bleu viennent agrémenter le diffuseur arrière, rappelant les couleurs du drapeau espagnol. À l’intérieur, le logo personnel de Fernando Alonso est brodé sur les appuie-têtes, tandis que sa signature orne les seuils de porte.
Un détail particulièrement touchant se cache sous le pied droit du pilote : la pédale d’accélérateur en aluminium anodisé rouge porte le numéro « 14 ». Ce chiffre, qui est le numéro de course d’Alonso en Formule 1, fait référence à sa victoire en championnat du monde de karting un 14 juillet 1996. La plaque d’immatriculation personnalisée « 014S » ne laisse aucun doute sur l’identité du propriétaire.
Une expérience de conduite inégalée
Pour Fernando Alonso, la livraison de sa Valkyrie représente l’aboutissement d’une longue attente : « Il est difficile d’exprimer à quel point j’ai attendu ce jour avec impatience. Prendre le volant de ma propre Valkyrie, dont j’ai suivi de près la conception avec l’équipe Q by Aston Martin, est sans aucun doute un moment que je n’oublierai jamais. »
Le pilote espagnol ne cache pas son enthousiasme : « La Valkyrie est véritablement une Formule 1 conçue pour la route. Elle intègre une grande partie des connaissances et des technologies issues de l’expérience d’Aston Martin en compétition. J’ai hâte de la piloter sur route ouverte. »
Les premières images de Fernando Alonso au volant de sa Valkyrie dans les rues de Monaco ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Le double champion du monde n’a pas tari d’éloges sur sa nouvelle acquisition, la qualifiant de « meilleure voiture de route de la planète » et ajoutant que c’était « un privilège de travailler pour cette marque ».
Un projet ambitieux pour Aston Martin
La Valkyrie représente bien plus qu’une simple vitrine technologique pour Aston Martin. Cette hypercar incarne la renaissance de la marque britannique, qui a connu des difficultés financières ces dernières années. Limitée à seulement 150 exemplaires pour la version route (plus 25 exemplaires de la version AMR Pro destinée exclusivement à la piste), la Valkyrie est un concentré de savoir-faire et d’innovation.
Chaque Valkyrie nécessite environ 2 000 heures de travail pour être assemblée dans l’usine Aston Martin de Gaydon, au Royaume-Uni. Une fois terminée, la voiture est soumise à une batterie de tests sur le circuit de Silverstone, fief de la Formule 1 britannique, avant d’être livrée à son propriétaire.
Avec un prix de base avoisinant les 3 millions d’euros (hors taxes et personnalisation), la Valkyrie se positionne comme l’une des voitures de série les plus chères au monde. Un investissement que Fernando Alonso ne semble pas regretter, à en juger par le sourire qui illumine son visage lorsqu’il prend le volant de sa nouvelle monture.
Un avenir prometteur pour la collaboration Alonso-Aston Martin
L’acquisition de cette Valkyrie par Fernando Alonso n’est que le dernier chapitre d’une histoire d’amour naissante entre le pilote espagnol et la marque britannique. Depuis son arrivée dans l’écurie Aston Martin F1 Team en 2023, Alonso a contribué à relancer la carrière sportive de l’équipe, décrochant plusieurs podiums et ravivant l’espoir d’une victoire prochaine.
Cette synergie entre le pilote et le constructeur se prolonge donc sur la route, avec la Valkyrie comme point d’orgue. Fernando Alonso a également été aperçu au volant d’autres modèles Aston Martin, comme le SUV haute performance DBX707 de 707 chevaux. Il a même participé au développement de l’Aston Martin Valiant, une édition limitée inspirée de sa propre commande personnelle.
L’histoire entre Fernando Alonso et Aston Martin ne fait que commencer, et nul doute que d’autres chapitres passionnants restent à écrire, tant sur la piste que sur la route. La Valkyrie, véritable trait d’union entre la Formule 1 et l’automobile de série, incarne parfaitement cette fusion entre le monde de la compétition et celui du luxe automobile, dont Alonso est désormais l’un des ambassadeurs les plus emblématiques.