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Elon Musk fait un don de 100 millions d’euros pour soutenir le programme politique américain favorable à Tesla

Le PDG de Tesla vient de faire un don impressionnant de 100 millions d’euros pour soutenir la politique américaine, seulement 24 heures après une mise en avant publique de la marque électrique. Cette nouvelle alliance stratégique pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir du constructeur automobile californien en France et en Europe.

Une relation stratégique qui se confirme

La proximité entre le dirigeant de Tesla et la présidence américaine a franchi un nouveau cap cette semaine. Le PDG de la marque californienne a annoncé un don colossal de 100 millions d’euros destinés à soutenir les comités d’action politique aux États-Unis. Ce montant, bien qu’impressionnant, n’est pas le premier versement de ce type, puisque durant la dernière campagne électorale américaine, le milliardaire avait déjà contribué à hauteur de 290 millions d’euros.

Cette générosité financière est particulièrement notable pour un chef d’entreprise travaillant en étroite collaboration avec la présidence américaine. L’annonce de ce don intervient dans un timing très précis qui interroge les observateurs du .

Une promotion présidentielle pour la marque californienne

L’élément marquant de cette affaire est le moment choisi pour annoncer cette contribution financière. Elle survient à peine 24 heures après une mise en avant exceptionnelle de Tesla à la Maison Blanche. En effet, le président américain a déclaré sur son réseau social qu’il comptait acquérir une Tesla pour marquer son soutien à la marque.

« Pour tous les grands Américains, le PDG de Tesla met sa vie en jeu pour aider notre nation et fait un travail fantastique ! Mais certains groupes radicaux tentent de boycotter illégalement Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde » a-t-il écrit sur son réseau social personnel.

Un revirement surprenant sur la mobilité électrique

Cette déclaration a surpris tous les observateurs pour plusieurs raisons. D’abord parce que la présidence américaine s’est régulièrement exprimée contre les véhicules électriques depuis des années. Bien que ses propos soient désormais élogieux envers Tesla, ses décisions politiques vont dans le sens opposé.

La présidence a notamment annoncé la suppression de 8 000 bornes de recharge pour situées dans des bâtiments publics, et prévoit également d’éliminer les aides financières pour l’achat de ce type de véhicules. Ce double discours suscite des interrogations légitimes sur la sincérité de cet engagement.

Une démonstration médiatique orchestrée

Pour confirmer ses intentions, le dirigeant de Tesla s’est présenté le lendemain à la Maison Blanche avec plusieurs modèles de la marque, dont un Cybertruck. Une conférence de presse a été organisée où la présidence américaine a vanté les mérites des véhicules de la marque californienne.

Des photos de l’événement montrent que le président tenait des notes détaillées sur les arguments à mettre en avant, notamment les prix des différents modèles, la possibilité d’acquérir un véhicule à partir de 32 000 euros ou pour seulement 275 euros par mois. Les notes mentionnaient également la « conduite autonome » disponible sur tous les modèles.

Des affirmations controversées sur l’autonomie des véhicules

Cette dernière affirmation est particulièrement problématique car inexacte. À ce jour, le système de Tesla n’atteint qu’un niveau d’ 2, ce qui signifie que le conducteur doit impérativement surveiller la conduite en permanence et intervenir si nécessaire. En cas d’accident lors de l’utilisation de ce système, Tesla décline toute responsabilité.

Cette nuance importante n’a pas été évoquée lors de la présentation, ce qui soulève des questions sur la transparence de cette opération marketing d’envergure nationale.

Un choix de véhicule symbolique

Finalement, le président américain a choisi d’acquérir une Tesla Model S rouge, dont le prix de base en France est d’environ 95 000 euros. La version exacte n’a pas été précisée, sachant que la gamme comprend notamment la Model S développant l’équivalent de 1 020 chevaux.

Ce choix reste largement symbolique puisque, comme tous les présidents américains, il lui est formellement interdit de conduire lui-même. Il a d’ailleurs indiqué que cette voiture serait mise à disposition des membres de son personnel.

Les implications pour le marché français

Cette alliance stratégique entre le constructeur californien et la politique américaine pourrait avoir des répercussions significatives pour le . Tesla a déjà conquis une part importante du segment électrique en France, avec 17 324 immatriculations en 2023.

La Model 3, assemblée dans la , reste le modèle le plus vendu de la marque en France avec un tarif débutant à 39 990 euros. La Model Y, produite à Berlin, se place juste derrière avec un prix d’accès à 42 990 euros.

L’avenir de Tesla dans l’hexagone

Le positionnement de Tesla sur le marché français pourrait évoluer dans les prochains mois. Le constructeur californien, qui a révolutionné l’industrie automobile avec sa vision avant-gardiste, continue d’innover malgré les défis réglementaires et concurrentiels.

La réduction progressive du bonus écologique en France, passé de 7 000 à 4 000 euros pour les véhicules électriques, ainsi que l’émergence de concurrents comme BYD ou ID, obligent la marque à adapter sa stratégie sur le marché européen. L’influence politique américaine pourrait jouer un rôle déterminant dans cette , notamment concernant les futures négociations commerciales entre l’Europe et les États-Unis.

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