Ce que vous devez retenir
- Derrière cette prouesse se cache Abdesslam Laraki, entrepreneur marocain qui a bâti sa fortune dans l’importation automobile avant de se lancer dans l’aventure de la création.
- Les sièges baquets promettent un maintien optimal lors des phases de conduite dynamique, tout en conservant un niveau de confort digne d’une voiture de ce standing.
- La Laraki Sahara prouve qu’avec de la passion et de la détermination, il est possible de créer des automobiles d’exception, même loin des centres traditionnels de l’industrie automobile.
Imaginez posséder une voiture dont seulement deux exemplaires existent sur la planète. C’est exactement le privilège dont jouit Mohamed VI, souverain du Maroc, avec sa Laraki Sahara. Cette supercar marocaine développe une puissance phénoménale de 1550 chevaux et représente l’aboutissement d’un rêve automobile né dans le royaume chérifien.
Une pépite automobile venue du Maroc
Le Maroc n’est pas le premier pays qui vient à l’esprit quand on évoque l’industrie automobile de pointe. Pourtant, cette nation du Maghreb cache une surprise de taille dans ses ateliers. La Laraki Sahara incarne cette ambition automobile marocaine avec une approche résolument haut de gamme.
Cette beauté mécanique tire sa puissance d’un moteur V8 d’origine Chevrolet, similaire à celui qui équipe la légendaire Corvette. Mais ici, les ingénieurs ont poussé la préparation à l’extrême pour extraire ces fameux 1550 chevaux. Le résultat ? Un 0 à 100 km/h bouclé en moins de 3,5 secondes et une vitesse de pointe qui flirte avec les 310 km/h.
L’histoire de Laraki, un rêve devenu réalité
Derrière cette prouesse se cache Abdesslam Laraki, entrepreneur marocain qui a bâti sa fortune dans l’importation automobile avant de se lancer dans l’aventure de la création. En 1999, il fonde sa marque éponyme avec une vision claire : rivaliser avec les plus grands noms du sport automobile.
La firme marocaine a déjà fait parler d’elle avec plusieurs créations remarquables. La Fulgura, la Borac et l’Epitome ont toutes foulé les prestigieux parquets du Salon de Genève et du Concours d’Élégance de Pebble Beach. Aujourd’hui, c’est le fils du fondateur qui perpétue cette tradition d’excellence.
Une approche différente avec la Sahara
Contrairement aux modèles précédents qui adoptaient des moteurs V12 Mercedes-Benz, la Sahara marque une rupture stratégique. Le choix du V8 américain s’avère payant, offrant une personnalité sonore unique et des performances époustouflantes.
Cette supercar marocaine, lancée en 2018, représente l’aboutissement de presque deux décennies d’expérience dans l’automobile de prestige. Chaque détail a été pensé pour créer une machine aussi exclusive qu’efficace.
Un design qui ne laisse personne indifférent
Esthétiquement, la Laraki Sahara impose le respect. Sa silhouette étirée et sa section frontale démesurée lui confèrent une présence saisissante. Les designers ont sculpté une carrosserie aux lignes tendues, ponctuée de prises d’air béantes qui alimentent le monstre mécanique logé sous le capot.
L’arrière n’est pas en reste avec son diffuseur aérodynamique proéminent et ses jantes surdimensionnées qui chaussent un train arrière particulièrement large. Cette architecture permet d’optimiser l’appui aérodynamique tout en donnant à la voiture cette allure de prédateur sur roues.
Le toit surbaissé crée une ligne de fuite spectaculaire, même si cela se traduit par des vitres latérales plutôt réduites. Un compromis assumé entre esthétique et aérodynamisme (typique des hypercars modernes).
Un habitacle digne des plus grands
À l’intérieur, Laraki n’a pas lésiné sur les moyens. Le cuir le plus noble habille l’ensemble de la cabine, tandis qu’un volant au design résolument sportif trône face au conducteur. L’écran du système d’infodivertissement s’intègre harmonieusement dans cette ambiance haut de gamme.
Les sièges baquets promettent un maintien optimal lors des phases de conduite dynamique, tout en conservant un niveau de confort digne d’une voiture de ce standing.
Une exclusivité absolue
Ce qui rend la Sahara vraiment unique, c’est sa rareté absolue. Laraki n’a produit que deux exemplaires de cette hypercar, et tous deux appartiennent au souverain marocain. Cette stratégie d’ultra-exclusivité place la Sahara dans un club très fermé des voitures les plus rares au monde.
Cette rareté explique aussi pourquoi on connaît si peu de détails sur cette voiture exceptionnelle. Les apparitions publiques se comptent sur les doigts d’une main, renforçant encore davantage son aura mystérieuse.
La Laraki Sahara prouve qu’avec de la passion et de la détermination, il est possible de créer des automobiles d’exception, même loin des centres traditionnels de l’industrie automobile. Une leçon d’audace venue du royaume chérifien.