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Ces voitures sont désormais boudées en occasion : « Même sous garantie, on n’en veut plus » à cause de leurs problèmes récurrents »

Le de l’occasion automobile connaît des bouleversements inattendus. Certains , malgré leur apparence moderne et leur faible kilométrage, se heurtent à un refus catégorique des repreneurs. Cette situation repose sur des spécifiques qui remettent en question la valeur perçue de ces véhicules.

Les propriétaires de certains modèles récents se retrouvent ainsi dans une situation délicate, pris entre un investissement initial conséquent et une dépréciation rapide et inexorable. Un véritable casse-tête financier pour ces automobilistes pris au dépourvu.

Une dévaluation sans précédent

Les modèles équipés du moteur PureTech, tels que les Peugeot , et , sont particulièrement touchés par une dévaluation alarmante. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une Peugeot 208 de 2015 a perdu 61% de sa valeur, là où une Polo de la même année ne subit qu’une baisse de 49%. Ces écarts illustrent une tendance inquiétante pour les propriétaires de ces voitures.

Les données les plus frappantes concernent la Citroën C3 de 2015, qui a vu sa valeur chuter de 65%, avec une décote de 31% en seulement un an. Dans certains cas extrêmes, la perte de valeur atteint même 66%. Cette dépréciation massive affecte l’ensemble des marques du groupe Stellantis, soulignant une rupture avec les dynamiques habituelles du marché de l’occasion.

Problèmes techniques et méfiance généralisée

Le moteur 1.2 PureTech est au centre de la controverse. Sa courroie de distribution est connue pour s’user prématurément, pouvant entraîner la casse du moteur. Cette problématique technique a généré une méfiance généralisée parmi les acheteurs potentiels.

Les coûteuses, dépassant parfois la valeur résiduelle des véhicules, ont renforcé cette perception négative. Malgré les efforts de Stellantis pour rassurer les consommateurs à travers des rappels et des garanties étendues, la confiance tarde à revenir. Les risques sont soulignés par les mécaniciens, qui alertent sur les coûts d’ prohibitifs. Cette défiance persistante montre à quel point les problèmes techniques peuvent affecter la valeur perçue d’un véhicule sur le marché.

L’attitude des professionnels face aux PureTech

Les professionnels de l’occasion, confrontés aux risques associés aux PureTech, adoptent une attitude prudente. Comme le souligne Yoni Dayan de Simplicicar, « nous ne reprenons aucun PureTech hors garantie« . Les risques financiers sont trop élevés, avec des assurances multipliées par cinq et des réparations imprévisibles.

Michaël Ledoux de Transakauto confirme que les rares reprises se font à des prix très bas. Cette réticence des concessionnaires et des réseaux spécialisés crée un véritable blocage pour les propriétaires de ces modèles. Sans possibilités de reprise crédibles, ils se retrouvent dans une impasse financière. La situation met en lumière les défis auxquels font face les vendeurs de dans un contexte de méfiance accrue.

Les initiatives de Stellantis pour regagner la confiance

Conscient de l’ampleur du problème, Stellantis a déployé plusieurs initiatives pour restaurer la confiance des consommateurs. Le constructeur a étendu ses garanties jusqu’à 175 000 km via Spoticar et propose une couverture prolongée à 8 ans ou 160 000 km. Une prime de reprise de 700 € est également offerte pour l’achat d’un véhicule neuf.

Mais ces efforts peinent à convaincre. Seuls les véhicules encore sous garantie trouvent preneurs, et souvent sous des conditions strictes. L’initiative de Stellantis vise à redonner une certaine valeur résiduelle à ces modèles, mais la défiance persiste. La question de la durabilité et de la fiabilité des moteurs PureTech reste centrale dans les discussions autour de ces voitures.

La situation des voitures équipées du moteur PureTech illustre les défis auxquels l’industrie automobile doit faire face. Comment les constructeurs et les consommateurs peuvent-ils naviguer dans un marché où la confiance est mise à l’épreuve par des problèmes techniques récurrents ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : la valeur résiduelle est devenue plus que jamais un enjeu crucial pour les automobilistes.

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