Une fuite récente d’un bon de commande du Bugatti Tourbillon révèle des prix d’équipements optionnels qui donnent le vertige. Pour les amateurs de voitures d’exception et les collectionneurs fortunés, ces chiffres reflètent l’univers très fermé de l’hyperluxe automobile où chaque détail se paie au prix fort.
La marque Bugatti figure sans surprise parmi les constructeurs proposant les véhicules les plus onéreux du marché. Et il ne s’agit pas ici de prix de revente ou d’enchères, mais bien des tarifs officiels fixés par le fabricant pour ses créations d’exception.
Un tarif de base déjà stratosphérique
Le Bugatti Tourbillon s’affiche à un prix de base de 3,8 millions d’euros hors taxes. Une somme qui, multipliée par les 250 exemplaires prévus, représente un chiffre d’affaires potentiel de 950 millions d’euros pour la marque. (Et entre nous, on sait tous qu’il y aura des séries spéciales en supplément…)
Face à un tel tarif, on pourrait penser que tout est inclus. Eh bien non ! C’est là que les options entrent en jeu, avec des prix qui font vaciller même les plus fortunés.
Des options à près d’un million d’euros
D’après le bon de commande qui a fuité, il est possible d’ajouter près d’un million d’euros d’options sur ce bolide. En effet, un client a porté le prix final de son Tourbillon à 5,12 millions d’euros en cochant diverses options.
Bien que la publication ait été rapidement supprimée des réseaux sociaux, les détails ont été sauvegardés et partagés. Le modèle en question était équipé du pack Équipe Pur Sang, une amélioration facturée 220 000 euros qui comprend huit sorties d’échappement et un nouveau kit aérodynamique.
La peinture, l’option la plus coûteuse
L’extra le plus onéreux choisi sur ce Tourbillon est la finition de peinture Matt Vermillion Carbon et Matt Red, un traitement facturé 330 000 euros. Pour cette somme, seule la peinture extérieure est comprise. Avez-vous déjà imaginé une peinture qui coûte autant qu’une villa en bord de mer?
Parmi les autres options sélectionnées figurent les panneaux de toit en verre Sky View à 69 000 euros (soit 10 000 euros de plus que sur le Chiron), les inserts de calandre en maille « Performance Noir » à 23 000 euros, et un revêtement d’échappement noir à 14 000 euros.
Des détails à prix d’or
La liste se poursuit avec des jantes bicolores (18 000 euros), un logo sur l’aileron arrière (14 000 euros), un pack intérieur en fibre de carbone (14 000 euros) et un tableau de bord hautement configurable avec des détails en or rose (60 000 euros).
Le logo Elephant brodé sur les appuie-têtes (9 000 euros) et un ensemble de bagages sur mesure (33 000 euros) complètent cette commande. Au total, ces options représentent un surcoût de 770 000 euros. L’identité de la personne derrière cette commande reste un mystère.
Une mécanique à la hauteur du prix
En plus de ces options de luxe, l’acheteur repart avec l’un des hypercars les plus extraordinaires jamais créés. Le Bugatti Tourbillon est propulsé par un moteur V16 de 8,3 litres atmosphérique développé avec Cosworth, générant 1 000 ch à 9 000 tr/min et 900 Nm de couple.
Ce bloc est complété par trois moteurs électriques alimentés par une batterie de 25 kWh. Ces moteurs développent une puissance combinée de 800 ch, portant la puissance totale à 1 800 ch.
Selon Bugatti, le Tourbillon n’a besoin que de 2 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et d’environ 9 secondes pour atteindre 300 km/h. Sa vitesse maximale est limitée électroniquement à 380 km/h, mais avec une seconde clé insérée au bon endroit, cette limite passe à 444 km/h. Le véhicule peut aussi parcourir 60 kilomètres en mode tout électrique.
Voilà qui démontre que dans l’univers des hypercars, le prix n’est qu’un chiffre pour une clientèle pour qui l’exclusivité n’a pas de limite. Et vous, que feriez-vous avec 5 millions d’euros? Une Bugatti Tourbillon ou… 50 Ferrari?