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Adieu au retour des mythiques moteurs V10 en Formule 1

La nouvelle risque de décevoir les de qui rêvaient d’entendre à nouveau le rugissement caractéristique des V10 sur les circuits. Suite à une réunion décisive à Bahreïn, l’idée de réintroduire ces motorisations emblématiques a été abandonnée, du moins pour les prochaines années.

Il y a quelques mois, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, avait évoqué la possibilité de faire revenir les moteurs V10 dans le championnat. Cette proposition avait suscité l’enthousiasme de nombreux pilotes et fans, nostalgiques de la sonorité légendaire de ces propulseurs qui ont marqué l’âge d’or de la discipline. Mais les discussions récentes ont mis fin à ces espoirs.

Le règlement 2026 maintenu avec les V6 hybrides

La catégorie reine du sport automobile s’apprête à entrer dans une nouvelle ère réglementaire en 2026, avec des monoplaces entièrement repensés et un système de propulsion basé sur des V6 turbo – similaires à ceux introduits en 2014. La grande nouveauté réside dans l’augmentation notable de la part électrique, qui représentera désormais la moitié de la puissance totale développée.

Ce cadre technique a justement été le facteur déterminant pour attirer des constructeurs comme Honda et Audi dans le championnat à partir de 2026. Ces motoristes se sont fermement opposés à tout retour des V10 atmosphériques. , qui a largement dominé l’ère des V6, a également rejeté cette éventualité, craignant qu’un changement de cap ne nuise à la compétition.

Un règlement V6 hybride jusqu’en 2031

La réglementation des moteurs V6 turbo hybrides qui sera mise en place la saison prochaine devrait s’étendre jusqu’en 2031. Une modification aurait été envisageable avec l’ unanime des motoristes, mais face à l’opposition d’au moins trois d’entre eux, l’idée d’un retour au V10 dès 2028 – un temps envisagée par la FIA – a été abandonnée.

Cette décision était prévisible. Malgré l’importance de l’ des fans, les constructeurs automobiles doivent avant tout tenir compte des orientations de l’industrie. Et dans ce contexte, les V10 ne correspondent plus aux réalités actuelles, même si leur retour aurait sans doute accru l’attrait de la F1. L’association d’un tel avec un système électrique augmenterait les coûts et le poids des monoplaces de façon significative.

L’électrification et les carburants durables au cœur de l’avenir

À l’issue de la réunion, la FIA a clairement indiqué dans un communiqué que l’électrification fera partie intégrante de toute réglementation future. De même, l’utilisation de durables sera renforcée à partir de 2026. Les participants ont aussi convenu d’ajuster les règles financières pour réduire les frais liés aux unités de puissance.

Cette rencontre a rassemblé les représentants de tous les motoristes qui seront présents sur la grille la saison prochaine : Ferrari, Mercedes, Honda, Audi et Ford (qui équipera Red Bull), ainsi que /Cadillac, qui formera la onzième écurie du plateau en 2026.

Si la FIA affirme son engagement total envers les règles de 2026, qui ont attiré davantage de constructeurs en F1 et devraient produire des courses palpitantes, les discussions sur les futurs règlements techniques se poursuivront ultérieurement.

Une saison 2026 marquée par des changements majeurs

La saison 2026 verra le plus grand nombre de changements de motoristes observé depuis des années. À l’arrivée de nouveaux acteurs comme Audi ou Ford s’ajoute le départ de Renault, Alpine devenant ainsi une écurie cliente de Mercedes.

Parmi les évolutions notables, citons le passage de Red Bull (et de sa filiale Racing Bulls) aux unités Ford, l’une des grandes nouvelles du championnat. Aston Martin deviendra quant à elle cliente de Honda, réunissant à nouveau avec le motoriste japonais. Cadillac fera son entrée en F1 avec des moteurs Ferrari, tandis qu’Audi intégrera le championnat en tant qu’écurie officielle.

Mercedes a dominé l’ère des V6 hybrides, remportant tous les titres pilotes et constructeurs de 2014 à 2020, ainsi que le titre constructeurs en 2021. Depuis lors, Red Bull et Honda ont pris l’ascendant, mais des rumeurs suggèrent que Mercedes pourrait redevenir le motoriste de référence dès l’an prochain.

Le nouveau venu Cadillac utilisera un moteur Ferrari pour ses débuts en F1, avec l’objectif de développer sa propre unité de puissance d’ici 2028. Un changement de réglementation aurait aussi modifié les plans du constructeur américain.

Les écuries et leurs motoristes à partir de 2026

(Mercedes)
Ferrari
Mercedes
Red Bull (Ford)
Racing Bulls (Ford)
Williams (Mercedes)
Aston Martin (Honda)
Haas (Ferrari)
Alpine (Mercedes)
Audi
Cadillac (Ferrari)

(Une petite anecdote pour les nostalgiques : le son d’un V10 Ferrari qui monte dans les tours reste gravé dans la mémoire de tout amateur de F1 qui a connu cette époque. Vous vous souvenez de ces frissons?)

 

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