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5 constructeurs japonais méconnus qui ont marqué l’histoire automobile

L’industrie japonaise ne se résume pas qu’aux géants comme Toyota, Honda ou . Au fil des décennies, plusieurs constructeurs fascinants ont émergé dans l’archipel nippon, certains ayant disparu tandis que d’autres continuent discrètement leurs activités. Plongeons dans l’histoire de cinq qui méritent d’être redécouvertes.

Amati Cars, l’aventure luxueuse avortée de Mazda

Au début des années 90, Mazda nourrissait de grandes ambitions. Pour rivaliser avec les divisions premium de ses concurrents (Lexus, Infiniti, ), le constructeur d’Hiroshima lance en 1991 sa propre marque de : Amati. Un seul modèle verra le jour, l’Amati 500, rapidement rebaptisé Mazda Millenia suite à l’abandon du projet en 1992, victime de la crise économique japonaise.

Mitsuoka Motor, l’artisan excentrique

Fondée en 1994, Mitsuoka incarne parfaitement l’originalité japonaise. Cette petite entreprise se spécialise dans la création de carrosseries néo-rétro inspirées des voitures européennes et américaines des années 50-60, montées sur des châssis modernes. Son modèle le plus audacieux ? L’Orochi, un supercar futuriste basé sur la Honda NSX. La marque produit aussi, plus surprenant, des corbillards sur-mesure.

Otomo, le pionnier oublié

Peu de gens savent qu’Otomo fut l’un des tout premiers japonais. Créée en 1924 par Hayataya Toyokawa, l’entreprise produisait des voitures légères proposées en versions 2 ou 4 places, équipées d’un de 944 cm3. La marque fusionnera trois ans plus tard, participant ainsi à la consolidation de l’industrie automobile japonaise naissante.

Prince Motor, l’ancêtre prestigieux de Nissan

Issue de la reconversion d’un fabricant d’avions après la Seconde Guerre mondiale, Prince Motor débute son histoire en tant que Tokyo Electric Car Company. Son premier modèle ? La Tama, une voiture électrique offrant 60 km d’autonomie – étonnamment moderne pour l’époque. Rebaptisée Prince en 1952, la marque fusionnera avec Nissan en 1966, lui léguant notamment le prestigieux nom Skyline.

Dome, le rêveur des circuits

Fondée en 1975 par Minoru Hayashi, Dome (qui signifie « rêve d’enfant » en japonais) s’est fait un nom dans la conception de voitures de course. Son projet le plus ambitieux fut la Dome Zero, une supercar présentée au Salon de Genève 1978. Pesant à peine 920 kg et propulsée par un moteur Nissan 6 cylindres 2,8l, elle promettait des dignes des Porsche de l’époque. Malheureusement, elle ne dépassera jamais le stade de prototype, faute d’homologation.

Ces témoignent de la richesse et de la diversité de l’industrie automobile japonaise, entre ambitions luxueuses, excentricité créative et . (Et dire que certaines auraient pu changer le paysage automobile si les circonstances avaient été différentes…)

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